Publié dans Culture

« Powerhouse International Festival » - La danseuse Soa Ratsifandrihana à la conquête du public américain

Publié le vendredi, 24 octobre 2025

Une danseuse de renom malagasy perce à l’international.  Brooklyn, situé dans la ville de New York (Etats-Unis), se prépare à accueillir un dialogue entre danse et narration avec « Fampitaha, fampita, fampitàna » (Comparaison, transfert et rivalité), une œuvre signée par la danseuse et chorégraphe Soa Ratsifandrihana. 

Programmée du 28 au 30 octobre dans le cadre du « Powerhouse International Festival », cette création originale, qui a déjà séduit le public européen, s’apprête maintenant à investir les planches new-yorkaises. Puisant son inspiration dans l’immense richesse de la tradition orale malagasy, cette pièce explore les thèmes de comparaison, de transfert et de rivalité à travers une combinaison harmonieuse de mouvements, de musique et de récit. 

 

Portée par ses racines, Soa Ratsifandrihana a imaginé cette œuvre en collaboration avec Joël Rabesolo, dont la musique accompagne chaque nuance des gestes et des silences. Sur scène prennent vie deux danseurs, Audrey Merilus et Stanley Ollivier, qui incarnent simultanément la transmission des savoirs ancestraux et l’évolution artistique contemporaine. Plébiscitée par la critique dans des villes comme Bruxelles, Orléans, Avignon, Paris et Genève, cette œuvre fait désormais ses premiers pas sur le territoire américain. Entre traditions et modernité, elle invite le spectateur à une immersion poétique dans la culture malagasy, tout en abordant des thèmes universels comme l’identité, la transmission et les dynamiques de rivalité. 

Bien plus qu’une simple performance scénique, ce spectacle construit un véritable espace de partage, un voyage au cœur de l’oralité malagasy où chaque mouvement et chaque note forment une trame narrative imprégnée d’histoires transmises depuis plusieurs générations. La pièce se distingue par son approche subtile et puissante, insufflant un souffle nouveau aux traditions, tout en leur offrant un écho universel auprès d’un public international. Le « Powerhouse International Festival », réputé pour sa programmation audacieuse qui célèbre la diversité culturelle et artistique, s’impose comme un cadre propice pour magnifier cette œuvre. La venue de Soa Ratsifandrihana à Brooklyn illustre l’ouverture croissante de la scène artistique américaine aux créations venues d’ailleurs, réaffirmant par là-même les résonances universelles des thèmes explorés.

 

Si.R

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Editorial

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    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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