Publié dans Culture

Lac Tritriva - L'histoire de Rabeniomby et Ravolahanta, bientôt au cinéma

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Une histoire d’amour et de sacrifice, à la fois envoûtante et mystérieuse, s’apprête à prendre vie sur grand écran. Le film en préparation, intitulé « Rabeniomby et Ravolahanta », dévoilera au public malagasy comme international l’épopée poignante de deux amants tragiquement liés au lac Tritriva, un symbole légendaire de Madagascar. Dirigé par Jason Glenn Andriamahefa et produit par CSP Films Madagascar, avec une idée originale de Daniela Rakotoarison, ce long-métrage ambitieux souhaite à la fois célébrer le patrimoine culturel malagasy et explorer des thèmes universels tels que l’amour contrarié, le sacrifice et la quête de liberté.

Annoncé pour 2026, il aspire à fusionner mythologie, émotion et héritage, offrant une nouvelle interprétation d’une légende transmise entre générations par le peuple malagasy. L’histoire puise ses racines dans la tradition orale et retrace le destin de Rabeniomby, descendant d’une lignée royale, et Ravolahanta, issue d’un milieu modeste. Leur amour interdit par leurs familles les aurait conduits à défier les conventions en se précipitant ensemble dans les eaux sacrées du lac Tritriva, un lieu chargé de mystères et de tabous ancestraux. On raconte qu’après leur mort, deux arbres entrelacés auraient émergé sur le site, reflet indélébile d’un amour éternel où la séparation entre vie et trépas disparaît.

Récit

Ce récit plein de symboles met en lumière la puissante résonance d’un amour interdit tout en soulignant la permanence d’un mythe qui nourrit encore l’imaginaire collectif malagasy. Le film dépassera la simple narration en explorant la dimension mystique environnant le lac Tritriva, considéré comme un sanctuaire où la nature semble réagir aux grands bouleversements de l’île. Selon les croyances locales, la teinte de ses eaux changerait encore aujourd’hui lors d’événements marquants, comme un écho au lien intemporel des amants disparus. La production prévoit également de mettre en avant des éléments culturels spécifiques, tels que l’interdiction de consommer du porc avant de se baigner dans ses eaux, renforçant ainsi l’authenticité et la richesse du cadre narratif. Ce projet rend hommage à l’imaginaire malagasy tout en cherchant à raviver des émotions universelles à travers une œuvre qui honore la profondeur des traditions locales. En mêlant mythologie, histoire et sentiment, « Rabeniomby et Ravolahanta » ambitionne d’offrir une fresque captivante, un voyage au cœur de l’identité culturelle malagasy où se côtoient l’amour et les souvenirs dans une légende toujours vivante.

Si.R

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    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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