« Chaque année, la course de "kalesa" devient de plus en plus populaire. Et cette année, on a décidé de participer avec les autres en mettant notre connaissance dans la fabrication d'un véhicule. Certes, on ne va pas très vite vu le gabarit de l'engin, mais on a misé sur la sécurité et la stabilité », confia Luc, étudiant de l'Institut supérieur de pédagogie d'Antananarivo (ISPA).
Petits et grands roulent à toute vitesse au départ d'Alakamisy vers Ambodisaha et d'Ambatomirahavavy vers Ambodisaha. En effet, une voie en grande pente permet aux « kalesa » de dévaler rapidement le parcours. En arrivant en bas, les participants n'ont qu'à refaire le chemin inverse à pied. Et certains malins tractent leur engin avec un scooter pour refaire le parcours au plus vite.
Certains pensent soumettre à la Commune la tenue légale de cette course. Ainsi, la tenue de cette compétition sera soumise à des règles de sécurité, en bénéficiant ainsi d'un dégagement temporaire de la route pendant un moment.
« Les véhicules continuent à circuler, de même que les motos. Pourtant, il y a des enfants et des jeunes qui foncent à vive allure sur la chaussée. Les policiers étaient quand même au rendez-vous pour prévenir les automobilistes et les ont avertis de l'arrivée des "kalesa". Mais cette mesure est insuffisante », d'après le témoignage d'un riverain.
Cette nouvelle tradition est louable, mais au grand dam des automobilistes qui doivent attendre la fin des activités ou avancer au pas, sous peine d'écraser un « kalesa ». « Je n'avais jamais entendu la tenue d'un tel événement. C'est la première fois que la famille emprunte la RN 1 pour la célébration de la Fête nationale. La course de "kalesa" se fait à la tombée de la nuit. Certaines d'entre elles n'ont même pas de phare. On a été gêné par la horde de "kalesa" et on a préféré arrêter la voiture quitte à prendre encore du retard. Cela met en danger la vie des automobilistes et de leurs passagers, mais surtout celle des participants à cette course », indique Jean-Yves, au volant de son Hyundai Starex.
Fort heureusement, aucun blessé n'a été déploré à l'issue de la course. Il n'y avait que quelques écorchures et des chutes sans gravité. La circulation a repris son droit, mais encore fallait-il faire face aux embouteillages monstres qui attendaient les automobilistes au chemin du retour.
Nikki Razaf
Fête nationale
Distribution de lampions partout
Des journées dédiées aux enfants. Dans le cadre de la célébration de la Fête nationale, plusieurs associations et entreprises ont distribué des lampions pour les enfants dans plusieurs quartiers de la Capitale, notamment ceux issus des familles défavorisées. Pour Orange Madagascar, la fête de l'indépendance est un événement d'envergure où l'accent est mis de façon significative sur la notion du « Fihavanana ». C'est un évènement propice aux actions de partage et de solidarité. Sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Analakely, près de 2.000 enfants ont reçu en cadeau des paniers solidaires composés notamment de lampions, jouets, PPN, aliments nutritifs et livres de contes malagasy. Des enfants soignés dans 4 hôpitaux pour enfants d'Antananarivo et d'autres enfants résidant dans les quartiers d'Ambohidratrimo et d'Ankorondrano-Est ont bénéficié de ces paniers solidaires.
Par ailleurs, près de 1.000 paniers solidaires ont été distribués dans 13 autres Régions, en collaboration avec les Directions régionales du ministère de la population. Pour l'association « Tanora Miandrandra ny Ho avy » (TMH) Atsimondrano, ses membres ont également offert des lampions et jouets pour les enfants. Il en est de même dans la localité d'Anosibe pour le TMH 4e Arrondissement, les Fokontany d'Ambaravarankazo et d'Amboavahy pour le 6e Arrondissement. La distribution de lampions et d'autres cadeaux lors de la veille du 26 juin est devenue une coutume pour plusieurs entreprises et associations.
Malheureusement, les lampions malagasy commencent à disparaître de la carte. Dans la soirée du 25 et du 26 juin, peu d'enfants ont allumé ces lampions fait-main dans les rues de la Capitale. Seulement les associations, entreprises ou organisations sont les principaux clients des artisans qui fabriquent ces produits locaux. Ainsi, ces derniers sont aussi devenus des objets de décoration. Dorénavant, les lampes Led, les « Bapampa » et les lasers ont la cote auprès des enfants.
Anatra R.