Publié dans Economie

Dons de Base Toliara au Gouvernement - Que la solidarité prime!

Publié le jeudi, 23 avril 2020

La société Base Toliara refait surface après la suspension de ses activités par le Conseil des ministres le 06 novembre dernier. Pour rappel, le Gouvernement a décidé de réviser le contrat avec le porteur du projet. L'Etat n'arrivait pas à déterminer les bénéfices du pays, de la population locale et de la région dans cette exploitation. L'entreprise est restée dans le silence depuis. Mais elle réapparait durant cette période d'urgence sanitaire. En effet, Base Toliara a octroyé des dons divers d'une valeur considérable à son nom à l'endroit du Centre de commandement opérationnel (CCO) de Toliara.

Cet appui au Gouvernement a fait le tour des réseaux sociaux la semaine dernière. Le Centre de recherches et d'appui pour les alternatives de développement - Océan Indien (CRAAD-OI) ainsi que le collectif pour la défense des terres malgaches - TANY  sont alors inquiets face à ce geste de l'entreprise. Ils craignent une campagne de communication. « Ce n'est pas la première fois que ce projet ignore cette interdiction, comme en témoignent les doléances des communautés concernées par ses opérations. Nous appelons toutes les parties prenantes à la vigilance et à la plus grande prudence pour s'assurer que ces contributions largement médiatisées de Base Toliara n'occultent des tentatives d'influence, et que cette crise ne serve pas de prétexte pour continuer à passer outre les décisions étatiques au détriment des droits des communautés locales concernées », avance le communiqué. 

Il est vrai qu'aucune levée de suspension n'a été annoncée jusqu'à ce jour. Mais vu le contexte d'urgence sanitaire, les autorités ont fait appel à la solidarité du secteur privé. Toute aide est donc la bienvenue. En plus, les priorités changent pendant quelques temps. Nombreuses affaires sont mises entre parenthèses jusqu'à la maitrise de la pandémie dans le pays. « Notre guerre commune en ce moment c'est la propagation du coronavirus », comme le souligne les membres du Gouvernement. 

La Rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff