Publié dans Economie

Infrastructures à Madagascar - Place à la compétence, non à la corruption

Publié le lundi, 15 juin 2020


« Les prestataires seront désormais sélectionnés selon leur savoir-faire, et non parce qu’ils connaissent un ministre ou un haut fonctionnaire », a annoncé le Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, lors de son intervention sur les chaînes locales. Effectivement, pour la réalisation des différents travaux publics, « il n’est plus question de corruption ou de favoritisme. Je m’assurerai personnellement que les appels d’offres se fassent dans la régularité et que tous les opérateurs puissent avoir la même probablité d’exécuter ces travaux », a promis le Chef de l’Etat. Même en cette période de crise, les travaux de construction et de réhabilitation continueront. Selon le « Plan Marshall » élaboré par le Gouvernement, 1 043 milliards d’ariary du budget de l’Etat seront ainsi alloués à ces travaux. La semaine prochaine, le Président de la République rencontrera les acteurs de la filière BTP (Bâtiments et Travaux publics) pour élaborer ensemble une stratégie de construction et de réhabilitation des infrastructures présentes dans tout le pays. Cette stratégie sera notamment intégrée au « Plan Marshall », le plan de relance économique de Madagascar.
Longue liste
En tout cas, la liste des infrastructures comprises dans ce budget est déjà établie. « Avec ce budget colossal, nous ferons en sorte que tous les Districts dans tout le pays puissent en bénéficier, et jouir ainsi d’un développement sur tous les plans. Pour ce faire, les appels d’offres seront affichés dans chaque District. Les opérateurs locaux seront ainsi privilégiés. Comme cela, ils se chargeront de la réalisation des constructions dans leur District respectifs. Cela génèrera ainsi des emplois et des sources de revenus pour toute la population », précise l’occupant d’Iavoloha. Avec ce budget, le Président de la République envisage notamment la construction d’une trentaine de centres hospitaliers mais aussi des logements pour le personnel médical, 874 logements et centres sociaux, 44 immeubles d’habitation et des bureaux ministériels, ainsi que 1 100 salles de classe et 1 250 km de routes.
Pour les infrastructures routières par exemple, chaque Région aura pour objectif de construire annuellement 10 à 20 km de routes en pavées. « Des budgets y afférents ont déjà été inscrits dans la LFR (Loi de Finances rectificative) 2020. Chaque Région sera également dotée d’engins de construction pour les aider dans les travaux », a rajouté le Président Andry Rajoelina. Ainsi, les opérateurs attendent avec impatience cette rencontre avec le Chef de l’Etat afin de débuter au plus vite les travaux. 
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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