Publié dans Economie

PME et PMI - Un taux d’intérêt exceptionnellement bas

Publié le lundi, 15 juin 2020


Appui à la trésorerie des entreprises. Le Président de la République a annoncé, dimanche dernier, une ligne de crédit en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ainsi que les Petites et Moyennes Industries (PMI) face aux conséquences de la crise sanitaire. Pour ce faire, la Banque centrale de Madagascar lance une opération d’injection de liquidités allant jusqu’à 300 milliards d’ariary pour approvisionner les banques primaires. Raison pour laquelle la masse monétaire augmente dans le Projet de loi de Finances rectificatives (PLFR). Celle-ci passe de 18 à 22,9 %. Outre cette alimentation en liquidité, le Gouvernement mettra 40 millions de dollars à la disposition des entrepreneurs. Vu le besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises pour relancer leurs activités, le taux d’intérêt sera exceptionnellement bas ou bonifié. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato a déjà indiqué lors de son passage au Sénat que le Gouvernement travaillera avec SOLIDIS concernant cet octroi de crédit. Le taux d’intérêt de l’emprunt s’élèvera 4,97 %.
Parallèlement à cela, les autorités ont déjà lancé le mécanisme de financement « Miarina » au début de ce mois en faveur des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). Dans le cadre de ce type de financement, chaque entreprise peut demander l’équivalent de trois mois de besoin en fonds de roulement, sans dépasser un montant de 300 millions d’ariary. Et ce, à un taux bonifié de 9 % par an. La durée de remboursement maximum est de 24 mois. En contrepartie, l’entreprise s’engage à maintenir l’ensemble des emplois au sein de son établissement. Il faut savoir que le prêt « Miarina » est garanti par le fonds « Fihariana », à hauteur de 100 %. La banque BOA Madagascar traite les demandes en suivant ses règles d’analyse d’octroi de crédit. L’institution financière se réserve le droit de ne pas donner de suite favorable en fonction de sa propre analyse de risque. A noter que les secteurs d’activité comme le tourisme, l’évenementiel, le bâtiment et travaux publics, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration sont exclues de ce type de financement.
Solange Heriniaina


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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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