Publié dans Economie

Falsification des factures de la JIRAMA - Que les victimes se manifestent !

Publié le mardi, 23 juin 2020


Suite aux falsifications des index des factures, la JIRAMA rattrape aujourd’hui le coche en contactant tous ses clients dont les factures présentent les anomalies. « Avec ces erreurs d’index, nos clients sont les premières victimes. De ce fait, nous nous activons aujourd’hui pour les joindre soit par lettre, soit par téléphone ou encore par le biais des agents chargés de clientèle. Le plus important aujourd’hui est de trouver une solution immédiate pour réduire au maximum les impacts de cette perturbation. Nos abonnés peuvent ainsi venir auprès de nos agences pour rectifier leurs factures. Chaque abonné dispose notamment d’un carnet où les releveurs marquent à chaque passage l’index de consommation. Ce carnet nous permettra alors de vérifier si les informations que nous avons recueillies sont véridiques » a expliqué Vonjy Andrimanga, directeur général de la JIRAMA, hier, lors d’une rencontre avec la presse, à Ambohijatovo Ambony. Ainsi, la direction générale de la société nationale d’eau et d’électricité estime que près de 5 000 abonnés seraient touchés par cette erreur d’index dans les factures. Toutefois, les clients de la JIRAMA pourront toujours demander des informations supplémentaires sur leur situation soit en allant en agence ou en contactant le 3547.  « Pour ceux qui ont déjà payé leurs factures malgré leur hausse, des mesures adaptées à la situation de chacun seront mises en place ensemble. Ils n’ont rien à craindre. S’ils sont concernés, nous rectifierons tout de suite notre erreur. Nous souhaitons préserver en priorité notre clientèle de ces malversations. Nous sommes donc ouverts à toute discussion pour cela » a précisé Rivo Radanielina, directeur général adjoint en charge du marketing, de la digitalisation et des ventes.
Les malfaiteurs ont notamment profité des réformes du processus de facturation pour trafiquer les index. Jusque-là, en dehors de créer le chaos, les responsables de la JIRAMA n’ont pas précisé les principales raisons qui ont poussé ses agents à agir de la sorte. Mais l’enquête continue. D’autres dénouements devront notamment émerger cette semaine. En tout cas, la prise en charge des clients sera particulièrement renforcée dans les prochaines semaines.
Rova Randria

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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