Publié dans Economie

Financement de la lutte contre le coronavirus - La Banque africaine de développement décaisse 42 millions de dollars

Publié le vendredi, 24 juillet 2020

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), le prêt de 42 millions de dollars, soit 30 millions d’Unités de compte, contracté par notre pays. Selon le rapport du ministère de l’Economie et des Finances, il s’agit d’une requête du 7 avril dernier. L’argent sera géré par l’Etat afin de financer le budget général face aux effets de la crise liée à la pandémie.

Rappelons que le 24 juin dernier, la BAD avait accordé près de 8,9 millions de dollars de financement à six pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) parmi lesquels figure Madagascar. 

Outre l’aide d’urgence sous forme d’appui budgétaire, cette institution financière prévoit de mettre en œuvre deux projets dans la Grande île, à savoir le Projet d’appui à la promotion des investissements (PAPI) ainsi que le Projet jeunes entreprises rurales dans le moyen ouest (PROJERMO). Le PAPI sera financé à hauteur de 1,15 million de dollars. Au départ, ce projet avait pour objectif principal d’accroître l’accès aux services financiers durables, particulièrement pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et les ménages, mais le Gouvernement demande en ce moment la restructuration du projet. 

Finalement, cette somme servira à acheter de masques auprès de nos industries textiles locales dans le but de limiter les impacts négatifs de la crise ces industries, ainsi que de préserver les emplois dans cette filière. Par ailleurs, les autorités demandent également l’annulation partielle du financement du projet POJERMO qui s’élève à 7 millions de dollars afin de réaffecter le fonds dans la lutte contre le Covid-19. Initialement, ce projet était destiné à l’accroissement de la productivité et de la production agricole dans le but de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté dans la Région de Bongolava et celle d’Amoron’i Mania.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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