Publié dans Economie

JIRAMA - Une quinzaine de quartiers d’Antananarivo privés d’électricité

Publié le lundi, 28 septembre 2020


Hier matin, dès leur réveil, plusieurs milliers d’usagers de la JIRAMA ont été pris de cours par une coupure de courant. Cette dernière est en effet survenue au milieu de la nuit. Près d’une quinzaine de quartiers d’Antananarivo ont ainsi été touchés, à savoir les 67 Ha, Ampasika, Bemasoandro, Itaosy, Vinany, Ambohidrapeto, Andohatanjona, Andohatapenaka, Ampefiloha Amnbodirano, Anosizato, Ampitatafika, Fasan'ny Karàna, Ankadimbahoaka, Tanjombato et leurs alentours. Selon les explications fournies par les responsables au niveau de la compagnie d’eau et d’électricité, l’origine de ces pannes n’est pas la même. « Pour la partie sud de la ville, la coupure est inévitable parce que le câble alimentant cette partie - situé à Anosizato - a grillé. Quant à la partie ouest, c’est le réseau en partance de la sous-station située à 67 Ha qui a rencontré des anomalies », a communiqué l’entreprise sur les réseaux sociaux. Pour les 67 Ha et ses environs, l’approvisionnement en électricité est revenu à la normale en début d’après-midi. Mais pour Anosizato, cela a pris bien plus de temps. Une fois le câble réparé, les techniciens ont également dû procéder à des travaux supplémentaires. « Effectivement, le parafoudre du poste transformateur situé à Leader Price Anosizato a grillé. Il est donc en cours de réparation, d’où la suspension de l’alimentation en électricité dans les quartiers alimentés par ce poste », notifient les responsables.
Une fois de plus, cette panne de courant touchant plusieurs quartiers de la Capitale a généré de nombreuses réactions auprès des clients de la compagnie nationale d'eau et d'électricité. Des réactions particulièrement négatives. « La qualité des services fournis par la JIRAMA est à déplorer et ces coupures le prouvent bien. Cependant, les factures continuent de gonfler au fil des mois. Les responsables devraient prévoir des solutions de secours pour éviter qu’autant de quartiers soient privés d’électricité pendant aussi longtemps. Comme moi, plusieurs opérateurs n’ont pas pu travailler ce matin, vu qu’il n’y avait pas d'électricité », se plaint Tovo, propriétaire d’un cybercafé, du côté d’Itaosy.
Outre le réseau de distribution d’eau, le réseau électrique de la JIRAMA rencontre également des problèmes de vétusté. Toutefois, des actions sont déjà menées par la compagnie pour améliorer la qualité des infrastructures, entre autres le programme « Une semaine, un quartier ». Malheureusement, jusque-là, les efforts ne sont pas encore vraiment ressentis par les abonnés. Les mauvais côtés sont toujours les plus considérés.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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