Publié dans Economie

Accueil des vols de rapatriement - Un moyen de survie d’une cinquantaine d’hôtels

Publié le mercredi, 07 octobre 2020

Dix hôtels seulement ont obtenu des agréments pour accueillir les passagers des vols de rapatriement. Cependant, après un lobbying effectué par la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), en étroite collaboration avec la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), ces chiffres ont été multipliés par cinq. Dorénavant, cette tâche sera répartie dans cinquante hôtels répartis dans toute l’île. « Selon le protocole sanitaire, les passagers des vols de rapatriement sont obligés d’être confinés pendant quarante-huit heures dans un hôtel.

Les frais y afférents sont à la charge de chacun d’eux. Dans le contexte de crise sanitaire actuel, les acteurs œuvrant dans le secteur touristique - entre autres les hôteliers - ont perdu leur source de revenu. Plusieurs établissements ont failli fermer leurs portes, faute de clients. Ce séjour des passagers de vols de rapatriement figure parmi un moyen de survie du secteur. C’est pourquoi nous avons déposé une liste additive au ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. Cette démarche a été couronnée de succès grâce à l’appui institutionnel de la Direction générale du tourisme », explique Lauriane Ranaivo, responsable en communication au sein de la CTM.

Même après presque sept mois d’état d’urgence sanitaire, ladite confédération n’a encore aucune visibilité sur la réouverture totale du ciel de Madagascar. « Nous nous contentons encore d’accueillir les vols des ces passagers car nous n’avons aucune visibilité sur l’avenir. Les démarches de rapatriement s’enchaînent encore auprès des ambassades.

Le Président de la République a déjà annoncé que l’ouverture des frontières de Nosy Be s’est tenue en début octobre. Toutefois, nous aimerions connaître les mesures prises par les autres Régions », poursuit Lauriane Ranaivo.

A l’heure actuelle, les chiffres sont alarmants pour le secteur du tourisme avec 100 % d’arrêt d’activité, 98 % de chômage technique, un an de perte de revenu, ainsi que 748 millions d’euros de perte de recette. Malgré tout cela, les opérateurs restent optimistes.

« Comme partout dans le monde, le tourisme aura des difficultés à se relever. Mais je pense que les opérateurs seront au rendez-vous lors de la reprises des activités et que chacun d’entre nous va relever les défis qui nous attendent », positive Sandra Afick, directeur exécutif de la Confédération du tourisme de Madagascar.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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