Publié dans Economie

Problèmes d’approvisionnement en eau - Que les communes concernées se manifestent !

Publié le lundi, 12 octobre 2020

Entre période d’étiage et travaux d’amélioration des infrastructures, sans oublier la vétusté des installations, les abonnés de la JIRAMA subissent encore des problèmes d’approvisionnement en eau. « Pour notre cas, nous n’avons plus d’eau depuis près de deux semaines. Pourtant, avec la chaleur et la situation sanitaire liée à la Covid-19, les besoins en eau potable ont conséquemment augmenté, contrairement à la production d’eau de la JIRAMA », se plaint une mère de famille résidant à Alasora. « Pour cette Commune, les problèmes d’approvisionnement en eau sont surtout dus à la période d’étiage », explique un responsable au niveau de la compagnie d’eau et d’électricité. Et plusieurs quartiers et Communes vivent la même chose.
Afin de solutionner ces problèmes, la JIRAMA procède à l’installation de citernes dans les zones concernées. Hier, les techniciens de la compagnie les ont installées du côté d’Ambohidrapeto. « Cette solution provisoire a été décidée suite aux dialogues communautaires effectués la semaine dernière. Deux citernes renforceront ainsi celles déjà en place. Il ne faut pas oublier que 96 citernes sont déjà mises à disposition dans les zones souffrant de problème d’approvisionnement en eau dans la Capitale », rajoute ce responsable. Après Ambohidrapeto, la JIRAMA poursuivra ses missions à Ankadimanga et à Fiombonana afin d’assurer le ravitaillement en eau de la population en cette période. Pour pouvoir bénéficier de ces citernes, d’après les explications fournies par l’entreprise, les Communes concernées peuvent également mener des dialogues communautaires pour définir les problèmes et les besoins en eau de chaque habitant. En se basant sur ces points, celles-ci enverront par la suite une demande auprès de la JIRAMA. Avec cette procédure, la compagnie d'eau et d'électricité espère mieux cerner les solutions fournies à ses usagers et mieux cibler les zones d’intervention.
Ces mesures prises ne représentent qu’une solution à court terme. Néanmoins, la JIRAMA s’active déjà pour solutionner ces problèmes sur le long terme, notamment avec l’extension de la station de Mandroseza et la mise en place des unités de traitement d’eau conteneurisées dans huit localités environnantes d’Antananarivo.     
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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