Publié dans Economie

Projet d’émission de l’« e-Ariary » - Vingt firmes prétendantes au service de consultance

Publié le lundi, 09 novembre 2020


20 firmes ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêts, lancé au mois dernier, pour le recrutement d’un Assistant à maîtrise d’ouvrage de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) en vue de l’émission potentielle de l’« e-Ariary ». Selon une source officieuse, 60 % d’entre elles sont des multinationales étrangères et 40 % sont des cabinets de consultance malagasy. Seule une entreprise sera selectionnée pour mener les travaux de conception et le programme d’expérimentation dudit projet pendant une année. Il s’agit de mettre à la disposition du grand public un porte-monnaie électronique identique à Mvola, Orange Money et Airtel Money mais sous la supervision de la BFM. Comme tous les paiements mobiles, les transactions s’effectueront de manière digitale. « A la différence des monnaies digitales privées, l’e-Ariary est garantie par notre établissement. Ceci affirme la souvernaineté de la monnaie nationale. Etant donné la circulation des liquides sur le marché, cette initiative soutient aux objectifs d’inclusion financière » explique Henri Rabarijohn, gouverneur de la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM), en marge de la présentation de la note de conjoncture économique du pays, la semaine dernière.
D’après toujours les informations reçues, l’institution financière débutera l’expérimentation à compter du mois de janvier prochain. Le projet se décomposera en phase de conception, celle d’expérimentation et la phase de déploiement et de mise en production. Cette dernière sera conditionnée par la réussite de la phase pilote. « Il faut bien analyser tous les risques pour ne citer que le blanchiment d’argent et le transfert des fonds illicites. La protection des consommateurs reste primordiale », insiste le gouverneur.
Notons que 80 % des Banques centrales dans le monde s’orientent désormais vers la transaction électronique pour ne citer que la Banque centrale européenne. L’avènement des cryptomonnaies et le développement des finances technologiques obligent les institutions financières à moderniser les infrastructures du marché financier.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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