Publié dans Economie

Marché public - Un nouveau président à la tête de la Commission

Publié le vendredi, 13 novembre 2020


Nommé en Conseil des ministres mercredi dernier, monsieur Sitraka Tsitohaina Randrianarison succède à madame Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison à la tête de la Commission nationale des marchés (CNM). La passation de service entre les présidents, sortant et entrant, s’est tenue hier dans les locaux de ladite Commission en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato. Il faut rappeler que la dame occupait ce poste de direction de la CNM avant d’être nommée secrétaire général du ministère en février dernier.
Le nouveau président de la Commission nationale des marchés (PCNM), quant à lui, est un diplômé de l’Ecole nationale de la magistrature et de la greffe où il a reçu le titre de magistrat financier. Il figurait parmi les auditeurs à la Cour des comptes avant de prendre cette fonction.
Suivant l’organigramme et selon l’organisation des attributions au sein du ministère de l’Economie et des Finances, le PCNM - nommé par décret - est chargé d’administrer, d’animer et de coordonner l’ensemble des activités de la Commission dont il a la charge.  Pour ce faire, le département dispose de Commissions centrales et de Commissions régionales.
La population et la société civile, quant à elles, s’attendent à une transparence dans la passation des marchés publics, laquelle a souvent fait l’objet de polémique durant l’état d’urgence sanitaire.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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