Publié dans Economie

Autarsys Madagascar, Henri Fraise Fils & Cie et H.I.E.R. - Leur projet d’électrification rurale financé à 1,3 million de dollar par l’USAID

Publié le lundi, 23 novembre 2020


Apporter de la lumière dans chaque foyer. Le Gouvernement américain, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et l’initiative Power Africa, a accordé à trois entreprises malagasy une subvention d’une valeur totale de 1,2 million de dollars pour développer des mini-réseaux électriques à Madagascar. Lancée au mois de mai dernier, la cérémonie de remise de ce financement s’est tenue hier en zoom conférence. Dix-sept entreprises ont déposé leur candidature. Mais au terme d’une étude approfondie, des subventions ont été attribuées à Autarsys Madagascar, Hydro Ingénierie Etudes Et Réalisations (HIER) et Henri Fraise Fils & Cie. Ces subventions permettront de fournir de l’électricité à plus de 28 000 personnes dans trois Régions du pays, notamment Amoron’i Mania, Atsimo-Andrefana et Boeny.
De ce fait, Autarsys Madagascar électrifiera à l’aide de mini-solaires hybrides trois villages sis dans la Région d’Atsimo-Andrefana, plus précisément à Befandriana, Edjeda et Fatodrevo. H.I.E.R. agrandira un mini-réseau hydroélectrique existant de 560 kW dans la Région d’Amoron’i Mania. De son côté, Henri Fraise Fils & Cie construira un nouveau mini-réseau solaire de 100 kilowatt-crêtes (kWc) dans le cadre du projet présidentiel concernant l’électrification rurale dans le vilage de Manantsandry.
« Les mini-réseaux restent la meilleure solution pour les zones reculées puisqu’il s’agit d’une source d’énergie rernouvelable. Mais le secteur privé rencontre souvent des problèmes d’accès au financement pour exécuter leur projet. Cette nouvelle source d’energie permet d’alimenter plusieurs appareils dans la maison et les machines utilisées par les entreprises. Ce système aide ainsi les sociétés à mener à bien leurs activités ainsi que de créer des emplois dans la Région. La vie de la population locale s’améliorera également en même temps », ajoute Michael Pelletier, ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar durant son intervention.
Christian Ramarolahy, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, a souligné l’importance de ce grand projet pour Madagascar. Selon ses dires, seulement 15 % des Malagasy ont accès à l’électricité. « Le plus terrible, c’est que ces 15 % de la population malagasy se plaignent encore des coupures fréquentes d’électricité et 85 % n’ont jamais vu la lumière qu’uniquement à travers la bougie ou la lampe en pétrole. C’est quand même dramatique de vivre une telle situation en ce 21ème siècle. J’espère que nous atteignions le taux d’électrification de 50 % d’ici 2030. Je suis déjà heureux que d’autres partenaires techniques et financiers commencent à suivre la même voie que l’USAID », s’exprime-t-il.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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