Publié dans Economie

Branchements illicites à Ankatso - 19 foyers pris en flagrant délit, un agent de la JIRAMA en garde à vue

Publié le jeudi, 26 novembre 2020

La JIRAMA a effectué une descente en force hier, à Ankatso et ses environs. En effet, une équipe composée de la cellule de lutte anti-fraude et vol, au sein de la JIRAMA, de la  Direction de la protection de revenu et de la lutte contre les fraudes (DPRLF), ainsi que de la Direction de l'audit et du contrôle interne (DACI) et la Direction principale des affaires juridiques (DPAJ) sans oublier la branche territoriale de la Gendarmerie à Antananarivo a effectué une opération de ratissage dans les quartiers d'Antsahameva et d'Antsahamamy.

Sur une centaine de ménages contrôlés, les responsables ont identifié dix-huit foyers en situation irrégulière. « Et un autre foyer a même été pris en flagrant délit, branchant directement son système électrique au poteau de la JIRAMA pour ensuite servir de relais à cinq autres ménages », rapporte un responsable au niveau de la compagnie. Après les enquêtes menées auprès des différents foyers, les autorités ont identifié un agent de la société nationale d'eau et d'électricité comme étant le cerveau de ces branchements illicites. Il a donc tout de suite été appréhendé pour être placé en garde à vue à la brigade territoriale de la Gendarmerie à Betongolo.

Cette descente fait notamment suite à la convention de partenariat de la JIRAMA avec l'université d'Antananarivo. Cette collaboration se focalise notamment sur la détection et l'assainissement de l'usage des ressources en eau et en électricité au sein du campus universitaire d'Ambohitsaina, autant dans les zones pédagogiques qu'au niveau des cités universitaires. Il faut noter qu'avant cette convention, les agents de la JIRAMA se sont toujours confrontés à des contestations au niveau du campus. Près d'un mois après sa signature, les résultats sont mesurables. Cette descente n'est alors que le début. En tout cas, la JIRAMA ne fera preuve d'aucune tolérance envers ceux qui commettent de tels actes.  

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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