Publié dans Economie

Exportation de vanille - La ministre de l'Industrie dresse un bilan positif en deux mois

Publié le jeudi, 26 novembre 2020

Un retour à la normale de la consommation annoncé. La ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala a établi un bilan positif de l'exportation de la vanille, hier, à Anosy. Deux mois après le lancement officiel de la campagne d'exportation, les opérateurs ont déjà exporté près de 515 tonnes de vanille vers 23 pays importateurs. « Contrairement à ce que l'on fait croire, la vanille de Madagascar reçoit des commandes malgré la crise sanitaire et la fixation du prix de référence.

La Grande Ile a déjà exporté 515 tonnes de vanille au cours des deux derniers mois dont les principaux acheteurs viennent de l'Europe, 14% des Etats-Unis et 11% de Canada. Nous avons déjà atteint 30% de notre objectif annuel qui s'élève à 1 500 tonnes pour cette campagne 2020-2021. Ces vanilles proviennent de SAVA puisque la Région assure 80% de la production totale », annonce le numéro un du département.

Concernant la contestation du prix de référence de la vanille préparée et stabilisée à 250 dollars le kilo à l'exportation  et 650 000 ariary sur le marché local, la ministre a souligné que ce tarif est maintenu jusqu'à la fin de la campagne. « Ce prix de référence évite la chute brutale de l'or vert comme a été le cas il y a quelques années où le kilo des vanilles préparées est descendu jusqu'à 20 dollars. Malgré les polémiques et les vagues de contestations, la précédente campagne a également témoigné que le pays arrive à dépasser sa performance moyenne en passant de 1 300 tonnes à 1400 tonnes ». Le Gouvernement reste toujours en position de leader mondial sur le marché international et surveille de près la filière puisqu'elle génère près de 500 millions de dollars de devise.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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