Publié dans Economie

Docteur Jean-Claude Ratsimivony - A l'origine du remède de tous les maux

Publié le vendredi, 25 décembre 2020

2020, l'année de la pandémie de coronavirus n'a pas eu que des mauvais côtés. Il est vrai que cette année a causé bien des soucis aux opérateurs économiques, issus des différents secteurs d'activité. Cependant, elle a aussi été un moment de révélation pour certains produits et certains acteurs. Le Docteur Jean-Claude Ratsimivony figure parmi ces révélations, avec son Baume Fosa, le remède de tous les maux, ou presque. Composé exclusivement d'huiles essentielles de Madagascar, ce produit guérit et prévient en effet de près d'une centaine de maladies.

Il a été créé et mis en vente au courant de l'année 2019. Mais c'est seulement avec la propagation de la Covid-19 que les ventes ont explosé, plus particulièrement après la promotion du baume faite par l'ex-Président de la République, Didier Ratsiraka, lors d'une intervention télévisée, puis relayée par l'actuel Président de la République, Andry Rajoelina. Un vrai coup de pouce pour le baume et la gamme de produits Vaniala mais surtout une marque de reconnaissance pour les dix années consacrées par Dr Jean-Claude Ratsimivony dans les recherches pour le développement de la pharmacopée malagasy.

Valorisation

Avant de fonder le groupe JCR, Jean-Claude Ratsimivony a fondé et dirigé avec son épouse Bako l'Homeopharma, un laboratoire et une chaîne de distribution de produits phytothérapiques. Il a ensuite revendu Homeopharma au groupe SIRR, pour retenter sa chance avec le groupe JCR.

Ce dernier est aujourd'hui devenu un réseau de cliniques et de centres de bien-être alliant médicine traditionnelle malagasy et occidentale à Antananarivo et à Mahajanga, mais aussi dans d'autres pays comme Maurice, les Seychelles et même la France. Avec ce nouveau groupe, il ambitionne notamment de donner à la science de la Grande île la même renommée que celles des médecines chinoises et indiennes, pour que la réputation des produits de la pharmacopée malagasy ne soit pas limitée par les frontières de la Grande île. « Je suis confiant parce qu'à Madagascar, nous disposons de remèdes uniques », a-t-il déclaré à un magazine africain. Il ne faut pas oublier que les ressources naturelles du pays, notamment la flore, ont un taux d'endémicité de près de 80%.

De plus, la médecine traditionnelle malagasy dispose d'au moins 250 plantes médicinales. Sauf que pour le Dr Ratsimivony, il ne suffit pas de connaître les ingrédients pour composer voire copier des produits comme le Baume Fosa, il faut aussi un savoir-faire. « C'est comme pour les huiles essentielles de Ravintsara. Nos produits se composent 60 à 70% de cinéol, principal actif d'une huile essentielle de Ravintsara, tandis que d'autres produits n'en contiennent que seulement 40 à 50%. Ils n'ont alors pas les mêmes effets sur les usagers », a expliqué le fondateur du groupe JCR à un quotidien local. En tout cas, avec son équipe, le Dr Jean-Claude Ratsimivony met ses connaissances et les expériences acquises au fur et à mesure de ses travaux de recherche pour une meilleure combinaison de la médecine conventionnelle avec la médecine traditionnelle et alternative malagasy afin de répondre favorablement aux problèmes de santé actuels, outre la pandémie de coronavirus.

 Le Baume Fosa est déjà l'exemple type des produits issus de cette combinaison relativement contradictoire pour certains mais idéal pour d'autres.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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