Publié dans Economie

Coupure d’eau et d’électricité - Un lot quotidien pour la ville d’Antananarivo

Publié le mardi, 22 décembre 2020

Anosy et ses environs, Anjohy, toute la Haute Ville, Manakambahiny, Tsimbazaza, Fiadanana… Tels sont entre autres les quartiers touchés par les coupures d’électricité, hier dans la capitale. Au cours de ces derniers jours, ce phénomène devient de plus en plus courant. En se référant aux publications de la page Facebook officielle de la compagnie d’eau et d’électricité, du 15 décembre dernier jusqu’à hier, des cas de délestage ont été rapportées tous les jours, sauf le week-end. Selon les usagers, « des quartiers ont quand même subi des pannes d’électricité, mais ces faits ne sont pas toujours relatés sur les réseaux sociaux officiels ». La JIRAMA rencontre en effet des problèmes techniques et des anomalies sur son réseau d’alimentation en électricité, principales origines de la suspension de l’alimentation en électricité. Face à cette situation, les clients de la compagnie sont particulièrement frustrés, surtout en cette veille des fêtes.

 

« Habituellement, chaque année, en cette période, des efforts sont déployés par les autorités pour réduire au maximum les coupures de courant. Est-ce que cette année sera donc une exception ? », se demande Noro, une mère de famille. « La JIRAMA devrait vraiment trouver des solutions à ces problèmes techniques parce que cela devient vraiment pénible à la longue, plus particulièrement pour les consommateurs et les professionnels comme nous, vu que notre travail dépend de l’électricité, surtout que nous avons la chance d’avoir plus de commandes que d’habitude à cette période de l’année. Avec tous ces délestages, notre travail est inachevé, nos matériels sont endommagés. Pourtant, nous devons toujours nous acquitter de nos factures », se désole Harilala, un pâtissier travaillant du côté de Mahamasina. « Ce sont vraiment vos infrastructures qui sont vétustes ou bien vos collaborateurs qui sont incompétents ? La JIRAMA rencontre toujours des problèmes à longueur de temps, qu’il pleuve ou non », ironise Mickaël, un autre consommateur. Tout comme les embouteillages, les coupures d’eau et d’électricité sont ainsi devenus le lot quotidien de la population de la ville d’Antananarivo. Des clients de la JIRAMA continuent de se plaindre sur les réseaux sociaux, auprès des différents médias, tandis que les autres abonnés ne font plus que subir parce qu’ils ont en assez de se plaindre, sans obtenir aucune satisfaction en retour.

Pour l’approvisionnement en eau, les coupures se font aussi à répétition. Certains quartiers ont même été privés d’eau depuis déjà plusieurs semaines, comme Itaosy ou encore Ambohimangakely. Les efforts déployés par la compagnie sont loin d’être palpables aux yeux des consommateurs. « Pourtant, autant pour l’alimentation en électricité que pour l’approvisionnement en eau, la JIRAMA multiplie actuellement les investissements pour étendre sa production et son réseau de distribution. Dans le domaine de l’eau par exemple, la mise en place des unités de traitement d’eau conteneurisée (UTC) est en cours de finalisation à Ampasika, Ankadindratombo et Ampasika. D’autre part, la nouvelle extension de l’usine de traitement d’eau à Mandroseza sera opérationnelle à partir de l’année prochaine. La production d’eau augmentera ainsi de 40 000 m3. Et ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Dans tous les cas, la compagnie n’arrête pas de chercher des solutions afin d’améliorer la qualité de ses services et de ses relations avec ses clients », soutiennent les responsables au niveau de l’entreprise. Malheureusement, les clients de la JIRAMA commencent aujourd’hui à perdre patience.   

Rova Randria

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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