Publié dans Economie

Programme « Fihariana » - 78 578 emplois créés en 2020

Publié le lundi, 04 janvier 2021

Multiplié par quatre. Le fonds mobilisé par « Fihariana » a cru considérablement l'année dernière. Lancé officiellement en mai 2019, le programme national a débloqué 19 milliards d'ariary après huit mois d'activités. Le bilan s'avère positif concernant l'année dernière. Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a annoncé, durant son discours de fin d'année, la mobilisation d'un fonds à hauteur de 85 milliards d'ariary au titre de l'année 2020. Près de 7 550 entrepreneurs ont bénéficié d'un appui technique et financier.

« Fihariana a permis aux chefs d'entreprise de mettre en œuvre leur projet ou d'étendre leur activité. Grâce à cette initiative, 78 578 emplois ont été créés dans toute l'île », déclare le Chef de l'Etat. Plus précisément, 7 065 sont des emplois directs tandis que 71 513 sont des emplois indirects.

Des secteurs prioritaires

Etant donné que le Gouvernement vise l'autosuffisance alimentaire, 24,79 % des entrepreneurs œuvrent dans l'élevage tandis que 57,93 % travaillent dans l'agriculture. Ces deux secteurs s'avèrent prioritaires pour accélérer la croissance économique. Les autres domaines ont obtenu des financements, pour ne citer que les Bâtiments et Travaux publics, l'Hôtellerie et l'Artisanat mais à des proportions peu significatives. « Nous devons produire ce que nous consommons. La majorité des bénéficiaires ont déjà connu le succès dans ce qu'ils entreprennent. 82 % d'entre eux sont issus de l'agriculture et de l'élevage. Nous avons assisté par exemple à l'extension de l'entreprise Ilanga Nature, située à Manakara. Cette société produit 150 tonnes de miel par an grâce à l'appui à 191 apiculteurs dans la Région », poursuit Andry Rajoelina.

42 nouvelles industries

Le programme Fihariana va de pair avec le projet « Un District, une usine ». 42 nouvelles industries ont été créées dans la Grande île l'année dernière grâce à un partenariat avec le secteur privé. La réouverture de l'usine SIRAMA à Brcikaville en est une preuve concrète. Apres des dizaines d'année d'inactivité, la machine indutrielle marche à nouveau et est prête à produire 15 000 tonnes de sucre roux par an. L'usine de production de pâte alimentaire a également vu le jour. Elle approvisionne annuellement 50 000 tonnes de pâte, soit presque la majorité des besoins de l'ensemble de la population qui se chiffrent à 60 000 tonnes.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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