Publié dans Economie

Projet d’investissement public - Facilitation des procédures de décaissement

Publié le vendredi, 22 janvier 2021

Simplifié. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF), à travers la Direction générale des Finances et Affaires générales (DGFAG), a lancé hier la formation sur la Circulaire d’exécution budgétaire (CEB) 2021. L’institution facilite actuellement les procédures d’exécution budgétaire. Normalement, la somme allouée aux projets d’investissement public (PIP) est répartie aux différents ministères. Dorénavant, une circulaire unique a été adoptée. Tous les PIP seront inscrits dans un document auprès du MEF afin de faciliter leur mise en œuvre. « Cette année 2021 devrait être, selon le Président de la République, l’année du travail pour la refondation et la reconstruction. Une meilleure optimisation de la gestion des finances publiques contribuera à parvenir en réalité jusqu’à la transformation de ces propos. En effet, c’est à travers l’efficacité de l’exécution du budget de l’Etat que nous pourrions réaliser les objectifs définis dans le cadre de la Politique générale de l’Etat, mettre en œuvre les différents projets et offrir au peuple des services de bonne qualité, d’où cette initiative », explique Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, secrétaire générale du MEF.
96 % du budget engagés en 2020
Selon la secrétaire générale du MEF, 96 % du budget de l’Etat ont été engagés malgré la période de la pandémie. Alors que ce taux était aux alentours de 85 % en 2019. Les perspectives au titre de cette année sont ambitieuses. « Nous avons dépassé ce que l’on avait cru l’an passé. On peut dire que plusieurs projets ont été menés. Cette année, 100 % du budget devront être engagés car plusieurs infrastructures doivent être réalisées. C’est pourquoi, il faut améliorer la gestion des finances publiques », poursuit la dame. A cet effet, des formations sur la CEB retraçant les nouvelles dispositions de la loi de Finances de l’année en cours sont dispensées à 5 000 responsables et acteurs budgétaires auprès des institutions et ministères au niveau central et régional. Ces derniers vont également apprendre le Système intégré informatisé de la gestion des finances publiques (SIIGFP) qui, selon Oliva Randimbiarisoa, directeur général des Finances et des Affaires générales (DGFAG), constitue l’un des obstacles à la mise en œuvre des projets.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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