Publié dans Economie

Offres d’emploi - Les métiers du digital ont le vent en poupe

Publié le vendredi, 22 janvier 2021


La pandémie de Covid-19 n’a pas eu que des mauvais côtés. Par exemple, elle a fortement contribué à l’extension de l’économie digitale dans le monde entier mais également à Madagascar, et ce à plusieurs niveaux autant en termes de création d’emplois que d’augmentation de revenus. Les petites et moyennes entreprises ainsi que les grandes enseignes ont en effet pris conscience durant le confinement toute l’importance d’une présence sur la toile et particulièrement sur les réseaux sociaux. Limitant les contacts physiques en cette période, les entreprises n’ont eu que ces plateformes pour communiquer avec leur clientèle, mais surtout pour attirer de nouveaux clients.
Afin de pouvoir satisfaire cette demande, les entreprises investissent de plus en plus aujourd’hui dans le personnel digital. Et ce recours aux plateformes en ligne est resté. Les offres d’emploi pour gérer des pages sur les réseaux sociaux ou l’« e-reputation » (réputation en ligne) d’une entreprise se multiplient à vu d’oeil. Des entreprises comme Mediaclick, spécialisées dans la visibilité en ligne, ont même vu le nombre de leurs clients doubler au cours des derniers mois. « Au cours des cinq dernières années, les métiers du digital se sont multipliés, avec l’implantation des call-centers dans la Grande île. Ce phénomène a été accentué par la crise sanitaire liée à la Covid-19 depuis l’année dernière. Cette pandémie a poussé de nombreuses entreprises à se digitaliser », explique Tiasoa Samantha Ratsirahonana, fondatrice de Book News Madagascar.
Formations
Toutefois, les jeunes n’ont pas toujours les compétences nécessaires pour assumer ces postes, surtout que les formations en Community Management ou en rédacteur web ne courent pas les rues. « Nombreux sont les individus, amateurs ou professionnels, qui souhaitent se former sur les métiers du web a Madagascar. Cependant, faute de ressources et de temps, mais aussi à cause de l’absence de réels instituts dédiés à cela dans la Grande île, la plupart de ces personnes finissent par abandonner leur envie. Certains, plus chevronnés, deviennent autodidactes », rajoute la première responsable de Book News Madagascar. C’est pourquoi, cette entreprise digitale a décidé de lancer la première plateforme « e-learning » en digital à Madagascar. La plateforme vise à éduquer les individus souhaitant maîtriser les métiers du digital, mais à des coûts expressément abordables qui cadrent avec le pouvoir d’achat des Malagasy. Le coût d’un module est de 4 000 ariary par heure. A travers six modules, la plateforme rend ainsi les métiers du web plus accessibles et contribue à l’accélération de la digitalisation à Madagascar. 
Rova Randria

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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