Publié dans Economie

Produits miniers - Le cours du nickel franchit les 18 000 dollars la tonne

Publié le mardi, 26 janvier 2021


L’année 2021 démarre plutôt sur une bonne note en ce qui concerne le cours du nickel. La flèche monte sur l’historique des prix de la Bourse des métaux de Londres (LME). La tonne s’est échangée à 17 929 dollars le 7 janvier 2021, et a atteint les 18 370 dollars deux semaines plus tard, le 21 janvier. En trois ans, le métal a connu une hausse de valeur de 43 % puisqu’il était proposé à 13 690 dollars la tonne en 2018. A l’origine de cette augmentation figure la dépréciation du dollar, ce qui a permis aux importateurs d’acheter plus de matières premières sur le marché, ainsi que le regain de la tension socio-politique que rencontre l’usine de Vale au sud de la Nouvelle-Calédonie, cinquième producteur mondial de nickel. En effet, les négociants sur le marché international craignent également une éventuelle pénurie en nickel raffiné de qualité supérieure dans un futur proche. Outre cela, les activités reprennent dans l’industrie chinoise utilisant le nickel. Et ce, depuis le mois de décembre. A cet effet, la baisse de l’offre sur le marché profite aux compagnies minières, ce qui entraîne la hausse du prix.
Demi-satisfaction pour Ambatovy
Pour le cas de Madagascar, le projet Ambatovy reste le seul exportateur de nickel approvisionnant 3 % du marché mondial. Selon les informations reçues d’une source proche de la société, la situation ne permet pas encore de combler les impacts de la suspension des activités pendant la crise sanitaire. Et ce, malgré les perspectives encourageantes du commerce mondial. A rappeler que l’actionnaire japonaise Sumitomo Corp a récemment tablé une perte à hauteur de 818 millions de dollars en 2020. « Le nickel appelé aussi "métal du diable" subit une grande fluctuation sur le marché. Malgré la hausse, je pense que les pertes accumulées durant l’année dernière ne seront pas encore comblées. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sherrit a quitté le navire en 2019. La reprise est envisagée en février avec une prévision de 3 000 tonnes de production. Cela rapporte seulement 54 millions de dollars. Les dépenses de fonctionnement comme l’importation de soufre, d’ammoniac doivent également être pris en compte pour faire tourner l’usine. Il faut savoir que la tonne est déjà passée de 54 000 à 12 000 dollars. En juin 2015, 450 employés avaient été envoyés au chômage technique pour limiter les dépenses. Actuellement, la situation est encore critique », a-t-on appris.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Président Rajoelina - « Nous allons mettre fin à la pénurie d’eau d’ici un an »
  • Accaparement de terrain - Un chef d’Arrondissement et son complice derrière les barreaux
  • Coopération, îles éparses, etc. - Le Président Rajoelina se confie sur ses attentes envers la France
  • Qualification CAN 2025 - Faux pas interdit pour les Barea contre la Gambie
  • Problème d'eau et d'électricité à Antananarivo - Des solutions effectives dès ce jour
  • Hôpital d’Andohatapenaka - Dotation de nouveaux équipements dernier cri
  • Ambohimiadana Andramasina - Gain de cause pour une association locale
  • Elections municipales à Antananarivo - Harilala Ramanantsoa seule contre six hommes
  • Kidnapping à Iavoloha - Un prisonnier de Tsiafahy dans le coup
  • Diplomatie - La Grande île brille au sein de la communauté francophone

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Usurpation !
    Qui est exactement le candidat portant le dossard TIM à l’élection du maire d’Antananarivo ? Ravalomanana Marc ou Ravalomanana Tojo ? Ou bien les deux à la fois ! Non, deux personnes différentes à même si elles portent le même nom patronymique, le père et le fils, ne pourront prétendre être candidat pour un même numéro. Deux personnes naturellement et juridiquement différentes. Bizarrerie ! Clownerie ! Où en sommes-nous ? Dans quelle orbite ! Quelle République !

A bout portant

AutoDiff