Publié dans Economie

Gemmologie - Un manque de formateurs

Publié le lundi, 25 janvier 2021


Troisième fournisseur de pierres gemmes sur le marché mondial. Pourtant, la professionnalisation des travailleurs dans ce domaine est encore un grand challenge. D’après un responsable auprès de l’Institut de gemmologie de Madagascar (IGM), la Grande île manque considérablement de formateurs pouvant professionnaliser les petits artisans. Seulement quatre formateurs en lapidairerie et six en gemmologie se trouvent à l’IGM.
Malgré la formation des formateurs, les professionnels pouvant transmettre leur savoir ne dépassent pas cinquante dans toute l’île. Cet institut recrute actuellement de nouveaux étudiants pouvant suivre une formation auprès de l’établissement. A noter que l’Institut de gemmologie de Madagascar (IGM), placé sous la tutelle du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, est l’unique centre accrédité sur le métier de gemmologue à Madagascar et l’unique centre international de formation accrédité par GEM - A de Londres sur le continent africain et l’océan Indien. Son laboratoire dispose de tous les équipements et matériels gemmologiques nécessaires pour effectuer les analyses et certifications de gemmes. La recherche est axée sur les études approfondies des propriétés des pierres gemmes sur le marché international depuis leur formation jusqu’au processus de transformation, incluant l’apprentissage des techniques d’identification, tout cela en utilisant les matériels de gemmologie de base.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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