Publié dans Economie

Gemmologie - Un manque de formateurs

Publié le lundi, 25 janvier 2021


Troisième fournisseur de pierres gemmes sur le marché mondial. Pourtant, la professionnalisation des travailleurs dans ce domaine est encore un grand challenge. D’après un responsable auprès de l’Institut de gemmologie de Madagascar (IGM), la Grande île manque considérablement de formateurs pouvant professionnaliser les petits artisans. Seulement quatre formateurs en lapidairerie et six en gemmologie se trouvent à l’IGM.
Malgré la formation des formateurs, les professionnels pouvant transmettre leur savoir ne dépassent pas cinquante dans toute l’île. Cet institut recrute actuellement de nouveaux étudiants pouvant suivre une formation auprès de l’établissement. A noter que l’Institut de gemmologie de Madagascar (IGM), placé sous la tutelle du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, est l’unique centre accrédité sur le métier de gemmologue à Madagascar et l’unique centre international de formation accrédité par GEM - A de Londres sur le continent africain et l’océan Indien. Son laboratoire dispose de tous les équipements et matériels gemmologiques nécessaires pour effectuer les analyses et certifications de gemmes. La recherche est axée sur les études approfondies des propriétés des pierres gemmes sur le marché international depuis leur formation jusqu’au processus de transformation, incluant l’apprentissage des techniques d’identification, tout cela en utilisant les matériels de gemmologie de base.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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