Publié dans Economie

Secteur BTP - Difficulté des opérateurs à répondre aux appels d’offres publics

Publié le vendredi, 02 avril 2021


Hors budget. Un cas récurrent auquel les entreprises du secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) sont confrontés dans les marchés publics. La Fédération des petites et moyennes entreprises, le Syndicat des entreprises en BTP (SEBTP) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) ont soulevé ce problème lors d’un dialogue public-privé. L’échange s’est tenu il y a une semaine avec les représentants du ministère de l’Economie et des Finances et ceux du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics à la Chambre de commerce et d’industrie, sise à Antaninarenina.

Outre la pandémie qui a touché en plein fouet leur secteur, les opérateurs ont mis l’accent sur la budgétisation des appels d’offres publics. Il faut savoir que dans le domaine du marché public, le coût des prestataires doit entrer dans le budget des projets. Avec la hausse du prix des matières premières, la fluctuation des biens et l’inflation, les entreprises dépassent le budget exigé dans l’exécution des travaux, ce qui entraîne le refus des dossiers. « Les personnes responsables du marché public dresse la mercuriale des prix, c’est-à-dire le cours des produits sur la base des appels d’offres au cours des dix dernières années. Et pourtant, les prix évoluent et varient en fonction des Régions. Il y a également des spécificités à prendre en compte. C’est l’appel d’offres en lui-même qui ne correspond plus à la situation actuelle et devient hors budget. Les prestataires proposent toujours un budget supérieur et les dossiers ne sont jamais validés », explique Hery Andriatefihasina, président du SEBTP.

Etant donné que l’Etat met actuellement en œuvre des grands projets d’infrastructure pour relancer l’économie, les opérateurs dans le domaine ont demandé aux représentants des ministères l’élaboration de cette mercuriale de prix avec le secteur privé. La discussion se poursuit également sur l’apurement des arriérés de paiement et les actions de l’Etat au niveau des banques pour ne pas entraver les opérateurs. La Direction générale des impôts, pour sa part, a proposé la poursuite du report du paiement des impôts concernant les entreprises de BTP.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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