Publié dans Economie

Aire protégée de Menabe Antimena - Risque de disparition totale d’ici quatre ans

Publié le lundi, 19 avril 2021

L’aire protégée de Menabe Antimena subit une déforestation effrénée depuis 2010. L’année dernière, cet important bloc de forêt sèche de Madagascar a perdu 13 000 hectares, soit presque l’équivalent d’un terrain de football, selon l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID Madagascar).

Sa superficie s’étend sur plus de 210 000 hectares. Effectivement, environ 4 % de la superficie de Menabe Antimena disparaît chaque année. La Région subit une migration massive depuis plusieurs années, ce qui augmente les pressions sur l’aire protégée. Les forêts sont brûlées et défrichées pour donner une place à la culture intensive et illégale de maïs et d’arachide. 

Si ce rythme de déforestation continue, c’est toute l’aire protégée qui disparaîtra complètement d’ici quatre ans, selon l’USAID. La mobilisation des autorités, des Organisations non gouvernementales et la population locale a été lancée, hier. En effet, Menabe Antimena abrite des réserves spéciales, notamment l’allée des Baobabs qui est classée patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), ainsi que des zones humides Ramsar, dont des lacs et des mangroves. Cette aire protégée représente également une source de revenu pour la population locale grâce au tourisme. Des projets de reforestation seront présentés à l’occasion de la Journée mondiale de la terre qui se tiendra jeudi prochain. 

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Concertation nationale
    Sauf contretemps de dernier moment, la concertation nationale démarre ce jour, mercredi 10 décembre. Le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, l’a annoncé publiquement la semaine passée. Elle devait s’étaler sur les 24 mois à venir. Apparemment, les cinq colonels à la magistrature suprême de l’Etat envoient un message clair à la Nation et à la Communauté internationale qu’ils entendent respecter le délai imparti de deux ans annoncé sur la Place du 13 Mai et confirmé dans les déclarations officielles ou solennelles. Le Président de la Refondation de la République avec à ses côtés les quatre colonels, Hauts conseillers de la République, s’engage à organiser une concertation nationale qui devait durer deux ans au cours de laquelle sera question de l’échafaudage de l’ossature de la Refondation nationale dont les travaux se trouveront sous la houlette des quatre chefs d’église du FFKM. Un défi pharaonique et un pari de titan !…

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