Publié dans Economie

Week-end de confinement et télétravail - Les établissements hôteliers rivalisent d’idées

Publié le mardi, 04 mai 2021


En temps de crise, il faut faire preuve de créativité pour s’en sortir. Tout le monde, mais plus particulièrement les opérateurs, a pensé que cette année, la pandémie de coronavirus ne serait que de l’histoire ancienne, ou du moins elle se serait estompée au fil du temps. Au contraire, aujourd’hui, la pandémie fait partie intégrante du quotidien de tous. De ce fait, au lieu d’attendre que cet épisode pandémique prenne fin, mieux vaut s’adapter. Les établissements hôteliers l’ont très bien compris. C’est pourquoi, ils rivalisent actuellement d’idées pour attirer le plus grand nombre de clients. Ces deux dernières semaines, suite aux directives annoncées par le Président de la République, Andry Rajoelina, afin d’endiguer la propagation de la Covid-19, c’est le confinement total tous les week-ends. Et cette mesure sera encore maintenue pour les deux prochaines semaines.  Certains hôtels ont ainsi élaboré des produits à la fois accessibles en termes de prix mais aussi adaptés à la situation et aux besoins des clients.
L’établissement Le Louvre Antaninarenina, par exemple, a élaboré son offre «Confinement 4 étoiles» pour permettre à ses clients de profiter de tout le confort de ses chambres pour trois nuitées, d’un bon petit-déjeuner et d’un moment de détente au spa de l’hôtel. Tout cela au prix de 400 000 ariary, sachant qu’en dehors de l’offre la nuitée est de 199 000 ariary. «Cette pandémie plombe vraiment le moral, entre les morts des proches qui se succèdent et les déplacements limités à cause du couvre-feu et de la fermeture de la Région d’Analamanga. Je ne parle même plus de la pression constante au travail. C’est pourquoi, j’ai choisi de passer le dernier week-end à l’hôtel. J’avais vraiment le besoin d’un moment de détente et d’évasion pour me ressourcer et pouvoir ensuite mieux affronter mon quotidien. C’est un investissement qui en vaut la peine» explique Audrey, responsable relation client d’une banque. Cette démarche rapporte beaucoup à l’établissement. Selon les responsables, Le Louvre est occupé entre 35 à 38%.  «Nous faisons surtout du profit grâce à la restauration. Les clients souscrivant à l’offre «Confinement 4 étoiles» mangent beaucoup que nous terminons nos stocks hebdomadaires en moins de trois jours», se réjouissent-ils.
Outre les offres du week-end, les hôtels proposent également des offres pour les personnes travaillant en télétravail. Le concept est simple : permettre aux travailleurs de travailler mais dans un autre environnement plus détendu et dans de bonnes conditions. Au Centell Hôtel&Spa notamment, la location pour une journée de télétravail est de 286 000 ariary par couple, soit 143 000 ariary par personne. Le déjeuner est offert avec un accès libre au spa de l’établissement.
Avec la fermeture des frontières terrestres mais aussi aériennes, les établissements hôteliers rencontrent des difficultés. Cibler différentes catégories de clients est alors aujourd’hui le meilleur moyen de s’en sortir pour eux.  
Rova Randria

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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