Publié dans Economie

« Fihariana » - Banque africaine de développement - Soutien à 300 micro, petites et moyennes entreprises

Publié le mardi, 18 mai 2021

Un levier du développement économique et social. Le programme entrepreneurial « Fihariana » et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, lundi dernier, une convention de partenariat pour soutenir 300 micro-entreprises et petites et moyennes entreprises (MPME). Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme africain de relations entre PME et entreprises (« Africa SME Business Linkage Program », BLP), financé à hauteur de 1,4 million de dollars.

« Le programme Fihariana se réjouit de ce partenariat avec la Banque africaine de développement à travers le projet BLP. Nous œuvrons sans relâche pour identifier des pistes d’accompagnement innovantes et tangibles pour nos bénéficiaires. Grâce à cette convention, les MPME auront bien évidemment accès aux compétences et aux financements, et surtout aux marchés, une composante fondamentale de la vie de l’entreprise », s’est félicité Valérie Zafindravaka, secrétaire exécutive du programme.

Effectivement, les entrepreneurs bénéficient d’accompagnements techniques, entre autres la gouvernance, les compétences, l’accès au marché et un soutien financier. « Ceux ayant démontré un potentiel de croissance bénéficieront de l’appui financier », précise Dorsaf Labidi, chef de la division de développement industriel (PITD 1) au sein de la BAD, lors de son discours. Par ailleurs, les bénéficiaires intégreront une plateforme électronique disposant d’outils de mise en relation commerciale.

Les deux parties ont convenu de favoriser la gente féminine et les jeunes dans le cadre de ce projet. Il a été prévu qu’au moins 40 % des MPME sélectionnées sont dirigées par des femmes. « Le programme BLP se fixe pour objectif d’augmenter la valeur et le nombre de contrats pour les MPME, ainsi que la demande de biens et services produits localement par les jeunes et les femmes », souligne la BAD.

Recueillis par Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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