Publié dans Economie

Prix Orange de l’entrepreneuriat social - Les représentants de Madagascar en pleine préparation

Publié le vendredi, 18 juin 2021


Clap de fin sur l’édition nationale du Prix Orange de l’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2020. Les projets qui représenteront Madagascar au niveau panafricain sont désormais connus. Plusieurs projets ont participé à cette édition, mais seules trois idées ont conquis le jury grâce à leur créativité au service de la société. Il s’agit de « AndaoShare », qui a obtenu la première place dans la compétition. C’est une plateforme de financement participatif qui met directement en relation les donateurs aux associations porteurs de projets dans le domaine de l’émancipation de la femme, l’environnement mais aussi l’éducation et le développement de Madagascar. A la seconde place se trouve « Healthia », un passeport de santé universel sous-forme de QR-code intégré à une carte ou à un bracelet et d’une plateforme en ligne sécurisée via la technologie « Block chain ». Et le troisième prix a été décerné à « Mapwess ». Cette plateforme servira surtout à favoriser les relations ainsi que les échanges entre les étudiants africains et les universités à l’étranger. L’idée étant de simplifier au maximum le processus de candidature. « Vu que ce concours valorise l’entrepreneuriat social, nous privilégions particulièrement le secteur de l’éducation mais aussi celui de la santé. Ces projets vont pouvoir mettre en valeur le savoir-faire des jeunes de la Grande île, démontrer leur volonté mais surtout la capacité à faire évoluer le pays. Il n’y a qu’à voir les projets innovants et répondant aux besoins actuels qu’ils ont conçus », soutient Michel Degland, directeur général d’Orange Madagascar, hier à Ankorondrano, lors de la remise des prix aux lauréats de cette édition. « Le chemin de l’entrepreneuriat est périlleux et rempli d’embuches. C’est pourquoi il est important de bien s’entourer pour éviter d’abandonner en cours de route. Le fait de se sentir soutenus comme aujourd’hui nous encourage à donner notre maximum pour le développement de notre pays », renchérit l’un des porteurs de projet.
En effet, cela fait plus de dix ans qu’Orange Madagascar, à travers ce concours, promeut l’innovation sociale et responsable en soutenant les entrepreneurs. Ces représentants de Madagascar vont alors pouvoir encore se préparer et améliorer leurs projets avant de se mesurer aux autres, vu que l’édition panafricaine de POESAM n’aura lieu qu’en septembre. Chaque projet bénéficiera ainsi d’un accompagnement auprès des partenaires d’Orange Madagascar comme l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) ou encore Hakoragna et bien d’autres. L’objectif étant de leur permettre de concrétiser leurs idées.
Rova Randria

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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