Publié dans Economie

Textile et habillement - Le talent malagasy s’exporte dans le monde

Publié le mercredi, 14 juillet 2021


Dior, Chanel ou encore Hermès … Ces grandes maisons de haute couture ont déjà accordé leur confiance aux industries textiles malagasy pour leurs prêts-à-porter. Le savoir-faire malagasy les attire de plus en plus. «Dotés d’une habileté artistique quasi innée, les talentueux artisans malgaches impressionnent le monde entier. Ils sont également rapides et faciles à former à toute nouvelle manipulation », explique l’Economic Development Board of Madagascar, promoteur des investissements dans la Grande île. Tous les travaux de haute précision sont en effet maîtrisés par les mains malagasy que ce soient le drapé, la broderie ou encore le sequin. «La broderie main est d’ailleurs une pratique ancestrale tenant une place importante dans la culture malgache et se transmet de génération en génération. Forts de cet héritage, les artisans malgaches subliment de riches étoffes avec des broderies au Lunéville, des broderies sur dentelle, des broderies anglaises, des broderies sur cuir, des crochets, des smocks, des macramés, des fourches, des tissages, des boutis, des broderies blanches, des jours Venise…», détaille cette institution.
Outre ce savoir-faire hors du commun, les « doigts de fées » malagasy sont aussi très prisés par les marques luxueuses pour leur sens du détail. Elles sont notamment très méticuleuses dans l’élaboration de chaque pièce. Elles consacrent ainsi des heures de travail sur chacun d’eux pour obtenir un tissu de qualité. Connues depuis des générations pour leur prestige, ces marques délocalisent alors leurs productions au niveau des industries textiles malagasy. Ces délocalisations renforcent ainsi le secteur du textile et de l’habillement à Madagascar. Il contribue même à hauteur de 19,35% au Produit intérieur brut (PIB) national.
Mais avec la crise sanitaire, le secteur traverse une mauvaise passe. Le programme de partenariat commercial du Royaume-Uni (UKTP) de l’International Trade Center (ITC), en coopération avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat de Madagascar (MICA) et le GEFP, mène une initiative visant à produire une étude de plan de relance post-Covid-19 pour le secteur du textile et de l’habillement (T&C). L’idée reste de remettre sur pied les activités.
Recueillis par Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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