Publié dans Economie

Transport aérien - Les aérodromes secondaires de l’ADEMA ont du mal à trouver preneurs

Publié le lundi, 26 juillet 2021


Insuffisant ou quasi inexistant. Le trafic aérien sur la plupart des aérodromes secondaires de Madagascar représente un frein au développement. C’est pour cette raison que la société Aéroports de Madagascar (ADEMA) vient de relancer, hier, un appel à manifestation d’intérêt. A rappeler qu’en 2017, elle a déjà lancé la même opération en vue de la gestion et de la remise aux normes d’une quarantaine d’aérodromes secondaires à travers tout le territoire, tout cela à l’image de l’évolution de l’aéroport de Fascène et celui d’Ivato qui sont présentement entre de bonnes mains. Sur la quarantaine d’aérodromes ayant fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt pour une cogestion avec la société ADEMA, vingt-quatre ont trouvé preneurs. La signature de la première vague des contrats de gestion des aérodromes, dont celui d’Antalaha, Vohémar, Mananara-Nord, Analalava, Antsirabe, Manakara et Morombe est déjà effective. Par ailleurs, sept aérodromes gérés par l’ADEMA sont désormais délégués à des opérateurs privés pour un contrat d’une durée de cinq ans renouvelable. A travers ce partenariat public-privé (3P), l’Etat compte redonner un second souffle à ces infrastructures aéroportuaires longtemps laissées à l’abandon, notamment les aéroports d’Antalaha, Vohémar, Mananara, Analalava, Antsirabe, Manakara, Maintirano et Morombe qui seront désormais gérés par des opérateurs privés comme Filatex, Floribis ou encore Harold Aéroport.
Contrat de gestion
« Ces derniers s’activeront exclusivement dans le système de gestion mais ce sera encore ADEMA qui s’occupera des investissements et du financement », a expliqué le directeur du développement commercial et du partenariat de l’ADEMA au commencement du partenariat. Dans la relance de l’appel à manifestation d’interêt, cette entreprise précise que vingt-trois aérodromes secondaires n’ont pas encore trouvé preneurs et que les soumissionnaires peuvent déposer leurs dossiers pour exprimer leurs intérêts pour un ou plusieurs aérodromes. Le contrat de gestion est le modèle de partenariat choisi par l’ADEMA, à travers lequel le délégataire assure le fonctionnement et les investissements nécessaires à leur développement. Ce système est l’alternative idéale pour le désenclavement de certaines Régions. Ainsi, le calvaire du transport routier desservant Maintirano, dans la Région de Melaky, située à 600 km de la capitale, sera bientôt allégé. En parallèle, la RN1 A, dite « Route de l’impossible », reliant Tsiroanomandidy et Maintirano, longue de 400 kilomètres, qui se fait en deux ou trois jours en véhicule 4×4, sera prochainement remise aux normes grâce à la société Nera Airports BTP qui a été sélectionnée par l’ADEMA pour exploiter l’aérodrome secondaire de Maintirano. La gestion de l’infrastructure ainsi que son exploitation sont confiées à Nera Airports BTP pendant une période de cinq années.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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