« Nous sommes aujourd’hui à mi-parcours du projet. Pourtant, le décaissement n’en est même pas à la moitié. Ce dernier enregistre actuellement un taux de 21,5% seulement. Qui dit taux de décaissement bas, dit faibles réalisations. Et l’enquête de satisfaction que nous avons réalisée récemment vient confirmer ces chiffres. Les bénéficiaires ont malheureusement répondu non satisfaits à cette enquête » se désole Mahery Randrianarison, coordonnateur national du projet SWIOFISH 2, hier, lors d’un rencontre à Mahajanga.
Ce nouveau responsable entend inverser la tendance, et insuffler un nouveau souffle au projet. « Quand le projet n’atteint pas directement les bénéficiaires, il est primordial de changer de stratégie. L’ancien dispositif d’attaque reste faible. D’où notre initiative d’élaborer un nouveau plan de travail axé sur les actions prioritaires et solutionner les principaux freins à l’avancement du projet », rajoute ce premier responsable.
Lourdeur administrative
Après être revu, ce faible taux de décaissement s’explique surtout par une planification des actions et une gestion des ressources humaines inadaptées, mais plus particulièrement la lourdeur administrative et les problèmes fonciers. « Les procédures prennent du temps, à cause des contrôles a priori mais aussi a posteriori. Dans certains cas, la validation prend plus d’une semaine. La réalisation finit alors par être retardée, et c’est nous qui nous faisons taper sur les doigts », explique le CN de SWIOFISH2.
Le nouveau plan de travail visera donc à accélérer la cadence au cours des six prochains mois afin de maximiser les réalisations dans les Régions ultra-prioritaires pour le projet à savoir Melaky, DIANA et Analanjirofo, mais aussi dans celles touchées par le Kere comme l’Atsimo- Atsinanana et l’Androy.
L’objectif final étant d’instaurer une gestion durable des ressources halieutiques tout en assurant une source de revenus stable aux pêcheurs.
Rova Randria