Publié dans Economie

Coût de la vie - Inflation galopante constatée par la Banque centrale

Publié le lundi, 09 août 2021

Le comité monétaire de la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara) vient d’effectuer la revue  trimestrielle de la politique monétaire, en fin de semaine dernière. La situation économique actuelle ainsi que les perspectives pour les mois à venir ont constitué les points focaux abordés. Ainsi, sur le secteur réel impactant directement sur la population, les observations du comité monétaire de la Banque centrale annonce un constat sur une accélération de l’inflation au cours de ces derniers mois. La variation annuelle de l’Indice des prix à la consommation (IPC) a été de 6,1 % en juin 2021, contre 3,9 % un an plus tôt. Les hausses les plus élevées ont touché les PPN, dont la variation moyenne a atteint 8,0 %. Le renchérissement de 7,8 % du riz en est une des causes principales. Les prix de l’énergie sont restés peu ou prou stables avec une variation annuelle de 1,8 %. L’inflation sous-jacente, laquelle est en étroite relation avec l’évolution de la monnaie, s’est située à 6,0 %. Selon les responsables de la BFM, l’évolution de la situation est difficile à prévoir car la pandémie induit une incertitude latente sur l’activité économique pour cette année 2021. D’ailleurs, les améliorations observées dans certains secteurs sont plombées par les manifestations de nouvelles mutations de la Covid-19 qui menacent le pays autant que le reste de la planète. « Le résultat des études témoignent d’un ralentissement de l’activité économique durant le deuxième trimestre, en raison notamment des mesures sanitaires encore indispensables pour endiguer la pandémie. Néanmoins, les entreprises des secteurs primaire et tertiaire sont optimistes pour les mois à venir quant à l’évolution de leurs activités », d’après le comité monétaire. Une façon pour ces responsables de garder une note positive sur leurs observations malgré la réalité à laquelle la population fait face avec l’inflation galopante constatée depuis quelques temps et impactant considérablement sur le pouvoir d’achat de la majorité des ménages.
Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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