Publié dans Economie

Infrastructures routières - Les travaux de réhabilitation de la RN2 sur les rails

Publié le mardi, 10 août 2021

Il était temps. Avant-hier, les premiers engins en pleine action ont été constatés par les usagers et transporteurs empruntant les quelques 370 km de route sur la RN 2 reliant la Capitale et la ville de Toamasina. De toutes les principales artères nationales, la RN2 serait celle qui contribue le plus au bon fonctionnement de la vie économique du pays. Toutes les marchandises arrivant du grand port de l'Est passent par cette route pour arriver à Antananarivo.

« Les entretiens se font rares, pour ne pas dire inexistants, sur cet axe très fréquenté. Or, dans d'autres Régions du pays, des travaux se font à longueur d'année. Il était temps que la réhabilitation de cette route débute car il y a tout juste quelques mois, on pouvait mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour le trajet reliant Brickaville et Toamasina. Cependant, à présent, ce trajet nécessite au moins trois heures de temps. Et pour cause, les nids-de-poule se font ressentir dès la sortie de la ville sucrière et ce jusqu'au niveau de la Commune rurale de Fanandrana, aux portes de Toamasina », a déclaré un camionneur. En effet, bien qu'indispensable, ce nerf économique du pays reliant la Capitale et la côte Est, se trouve pourtant, en ce moment, en piteux état. Il est rare de trouver des kilomètres de bitume qui ne soient pas endommagés. Le confort de conduite se retrouve ainsi diminué, et les risques d'accident s'accroissent à mesure que la nationale sombre dans la déchéance.

Solution « tip top »

Les infrastructures routières se dégradent assez vite. Le nombre de véhicules qui circulent sur les routes nationales augmente d'année en année, et cela affecte la consistance des infrastructures. L'arrivée des engins et le début effectif des travaux depuis quelques jours rassurent ainsi les transporteurs qui, à un moment donné, avait déjà envisagé une grève et la hausse des frais de transport sur cet axe pour signifier leur mécontentement. « Trois entreprises ont été sélectionnées pour réaliser les travaux d'entretien et de réparation du tronçon Brickaville-Toamasina, sur la RN2. La première, installée à Brickaville, a déjà commencé les travaux depuis le PK 250. Pour les deux autres entreprises, les matériels sont arrivés à Brickaville le dimanche 8 août dernier et ont été acheminés vers les points d'installation de leurs chantiers respectifs. Tous les travaux sur ce tronçon de la RN2 sont effectifs », expliquent les responsables au sein du ministère de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics. Cette fois-ci, le ministère ne pourra plus se contenter des travaux du genre « tip top » afin d'assurer la durabilité des infrastructures routières. D'ailleurs, des mises au point sont déjà entamées sur ce point et les travaux de réhabilitation de la route ont débuté par la reconstruction des ponts d'Antsampazana et de Mangoro. Ils seront remplacés par des ponts en béton armé.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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