Publié dans Economie

Insertion professionnelle des jeunes - L’art culinaire enseigné au centre Akamasoa

Publié le vendredi, 20 août 2021

Une rentrée prévue en septembre. Pour sa première promotion, l’Institut d’excellence culinaire Guillaume Gomez accueillera 48 jeunes, intégralement pris en charge. Placé en plein cœur du village de Père Pedro situé à Andralanitra, ce centre formera les jeunes défavorisés en art culinaire mais aussi en langue française afin de faciliter leur entrée sur le marché de l’emploi.

L’établissement est doté d’infrastructures suivant les normes de base avec des matériels de nouvelle génération. Ainsi, les étudiants pourront s’immerger complètement dans le monde de la gastronomie.

L’Institut d’excellence culinaire se différencie des autres de part son modèle économique. « Ce modèle économique est en effet totalement fondé sur l’entraide. Les étudiants ne paieront rien vu que le but du projet n’est pas de gagner de l’argent mais plutôt d’offrir un meilleur accompagnement aux jeunes déshérités du village Akamasoa afin qu’ils puissent rêver d’un avenir prospère. De plus, la mise en place de cet institut est le résultat des fonds privés collectés grâce à des opérations de commerce équitable soutenues par OSO Farming-La Gambas Bio de Madagascar », détaillent les responsables. A noter qu’il s’agit du second institut mis en place. Un premier établissement est notamment opérationnel depuis deux ans déjà. Il a été construit en 2019 dans l’Ankarana, dans le nord de la Grande île. Cet établissement est même reconnu par l’Etat.

Dans les détails, cet institut est parti de l’envie du Chef Gomez qui consiste à partager son savoir-faire et sa passion pour la cuisine, mais aussi ses valeurs dans un projet d’éducation, impactant directement  les jeunes et contribuant à la lutte contre la pauvreté. « Je veux surtout démontrer à ces jeunes que des opportunités d’avenir peuvent s’offrir à eux, et ce, malgré leur situation. Je veux aussi qu’ils prennent conscience qu’à travers leur travail, ils peuvent bel et bien s’en sortir et devenir quelqu’un », a confié Guillaume Gomez à un média local.

La mise en place de ce centre de formation arrive à point nommé sachant que de plus en plus de grandes marques hôtelières s’installent dans le pays, pour ne citer que l’Ibis Hôtel, Novotel et bientôt Radisson Hôtel. Néanmoins, leur installation a été quelque peu freinée par la pandémie de coronavirus. D’ailleurs, si Madagascar veut devenir une destination touristique incontournable, il serait nécessaire d’avoir des mains-d’œuvre suffisantes. Et le domaine de la restauration occupe une part importante dans le secteur du tourisme. De ce fait, avec cet Institut d’excellence, la qualité des services offerts dans le pays pourra aussi monter en gamme.  

Recueillis par Rova Randria

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff