Publié dans Economie

Redressement d'Air Madagascar - Le business plan bientôt présenté au Conseil du Gouvernement

Publié le vendredi, 03 septembre 2021

Près d'un an après la date présumée de dévoilement du nouveau plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy, le président du Conseil d'administration d'Air Madagascar a annoncé sa présentation prochaine au Conseil des ministres mais aussi au Conseil du Gouvernement, conformément à l'annonce faite par le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto Raharoarilala, le mois dernier.

« Le nouveau business plan déjà finalisé passera le plus vite possible devant les autorités concernées pour que nous puissions l'appliquer de suite, sachant que les frontières aériennes du pays devraient réouvrir bientôt. Il est donc primordial de tout finaliser pour qu'Air Madagascar puisse entamer son redressement. De plus, la sélection et la présentation du nouveau directeur général de la compagnie se fera également suivant la présentation de ce plan de redressement », soutient Mamy Rakotondraibe, PCA de la compagnie aérienne, hier, lors d'une rencontre avec la presse à Ampefiloha. Aujourd'hui, selon le responsable, la priorité est de permettre à la compagnie de retrouver son juste équilibre. « Nous ferons en sorte qu'Air Madagascar ne perde plus d'argent pour éviter aux contribuables de toujours payer afin de maintenir la compagnie à flots. Dans ce sens, au lieu de recevoir des subventions à chaque fois, Air Madagascar verserait des dividendes ou encore des actifs à l'Etat », explique-t-il.

Partenaire ou pas

Ainsi, les autorités concernées de près ou de loin se focalisent surtout sur les moyens nécessaires pour le redémarrage de la compagnie. La question de trouver un nouveau partenaire est souvent abordée. Toutefois, pour le PCA d'Air Madagascar, « ce n'est pas une priorité pour le moment. Ce n'est pas le fait d'avoir un partenaire ou non qui va favoriser le redressement de la compagnie. Il n'y a qu'à voir notre collaboration avec Air Austral. Malgré sa présence, les dettes de la compagnie ont atteint les 30 millions de dollars pour la première année, et 40 millions de dollars pour la seconde année de collaboration. Bien avant la pandémie de coronavirus, les dettes d'Air Madagascar ont déjà tourné autour de 70 millions de dollars. Peu importe donc le partenaire qui nous accompagnera, seule l'atteinte de l'excellence opérationnelle, c'est-à-dire offrir une bonne qualité de service, nous permettra de nous sortir de ce problème. Et pour ce faire, nous avons besoin de savoir-faire, d'une bonne technique, mais aussi de moyens ». Et l'atteinte de cette excellence opérationnelle est le point focal du nouveau plan de redressement, axé sur trois points : la bonne gestion des appareils à disposition, la gestion globale de la compagnie et l'intégration de la technologie. Il reste à voir si la compagnie va respecter un fois de plus les délais annoncés.

La Rédaction

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff