Publié dans Economie

Reprise post-Covid - Le spectre d'une inflation menace l’économie  

Publié le mercredi, 20 octobre 2021

Garantie et fonds propres sont les premiers facteurs bloquant la majeure partie des malgaches désireux d’acquérir un bien immobilier. Ce constat a été exposé, hier à Andavamamba, lors de la signature de convention entre Sipem Banque et Solidis Garantie portant sur la facilitation d’accès aux crédits immobiliers, tant pour les professionnels que pour les particuliers.

A Madagascar, lorsqu’on souscrit à un prêt immobilier auprès d’une institution bancaire, cette dernière demande l’hypothèque du bien pour garantir les fonds qu’elle met à la disposition des clients. Tant que le remboursement du prêt ne sera pas honoré, le client ne pourra vendre et des frais supplémentaires lui seront demandés. S’il n’a plus les moyens de rembourser l’argent qu’il a emprunté, son bien lui sera automatiquement saisi à hauteur de la somme qu’il doit. « A travers cette convention, les deux entités conjuguent leurs efforts en faveur des clients en facilitant l’accès aux crédit grâce à la caution immobilière de Solidis », explique Jean Marc Ravelomanantsoa, directeur général de Solidis. En effet, dans la procédure standard, les banques exigent à ce que le gage de l’hypothèque soit le terrain et la future maison même quand le client demande un crédit immobilier.

Procédure fastidieuse

Les étapes à suivre dans cette procédure standard sont parfois fastidieuses voire impossibles quand le demandeur de prêt n’est pas propriétaire du terrain. « Avec cette caution immobilière, les procédures de demande de crédit immobilier seront allégées. Au lieu de demander aux clients l’inscription d’une hypothèque ferme, nous ne leur réclamons plus qu’une promesse d’hypothèque », rajoute Brillant Rakotoarison, directeur général de Sipem banque. Ainsi, les particuliers pourront effectuer un emprunt auprès de l’établissement même si le terrain sur lequel ils envisagent de bâtir leurs maisons ne leur appartient pas, grâce toujours à cette caution immobilière fournie par Solidis Garantie. Il suffit que l’emprunteur, un particulier client de la banque, dispose d’une source de revenu permanente s’il effectue une profession libérale ou bien s’il est un salarié. En somme, cette convention de partenariat entre les deux parties contribue à aider les clients particuliers à surmonter l’obstacle de la recherche de garantie. Grâce à cette caution, le client pourra vendre son bien et c’est au nouvel acquéreur de payer la caution. Si l’emprunteur a des problèmes d’argent entre-temps, Solidis se porte garant auprès de la banque en sa faveur. De plus, il n’y aura aucune mauvaise surprise puisque le montant de la caution est connu à l’avance et versé une bonne fois pour toutes. Par ailleurs, le délai de prêt peut être prolongé ce qui baissera les mensualités à payer par mois.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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