Publié dans Economie

Douane - Le syndicat réfute les études pour améliorer l'administration

Publié le mardi, 19 octobre 2021

Crainte et insatisfaction. Ce sont les premières impressions qui ont poussé une partie du syndicat des douaniers à annoncer un grève qu'ils tiendront à partir de demain jusqu'au 23 octobre prochain. « Le SEMPIDOU (ou "SEndikan'ny MPIasan'ny DOUanes") informe les usagers de la douane que nos bureaux sur tout le territoire malagasy seront en grève à partir du 21 octobre 2021 à partir de 8h du matin jusqu'au 23 octobre 2021 à la même heure.

Toutefois, un service minimum sera assuré à chaque bureau pour les produits périssables, les médicaments, les matériels médicaux et hospitaliers, les colis diplomatiques, les animaux vivants ainsi que les dépouilles mortelles », peut-on lire dans l'avis public publié par le SEMPIDOU. A rappeler que les autorités compétentes ont déjà rencontré les membres du syndicat des employés du fisc et de la douane suite à des rumeurs véhiculés quant à l'octroi de la gestion des recettes fiscales et douanières à des opérateurs du secteur privé. Une rencontre à l'occasion de laquelle les directeurs généraux respectifs de l'administration fiscale et douanière ont expliqué, aux représentants du syndicat, les tenants et aboutissants du contexte ayant motivé certains employés à s'insurger contre cet éventuel projet de privatisation de ces administrations publiques. Effectivement, des études sont en cours présentement concernant le renforcement de la performance du service des douanes et celui des impôts.

Vice de procédure

L'étude en question porte sur les options de professionnalisation des administrations de mobilisation de recette domestique. Et c'est uniquement sur les études que des opérateurs privés ont apportés leurs expertises. Ainsi, les administrations de mobilisation de recettes (Impôts et Douanes) ont entrepris depuis plusieurs années plusieurs réformes (législatives, administratives et structurelles). D'ailleurs, selon les responsables de ces administrations, « La gestion des recettes fiscales et douanières relève d'une fonction régalienne de l'Etat et ne pourra en aucun cas être confiée à une entité du secteur privé ». Cependant, l'incompréhension de cette démarche de renforcement de  la performance a ainsi conduit le point de vue des syndicalistes vers les doutes qu'ils se sont empressés d'exprimer. Non content de ces explications fournies par ces responsables, ledit syndicat a ainsi annoncé la tenue prochaine de la grève. Une annonce immédiatement réfutée par la Préfecture d'Antananarivo pour vice de procédure. Notamment sur le fait que l'assemblée générale des employés de la douane a été effectuée en dehors des jours de travail, contrairement au statut général du fonctionnaire ou encore car le nombre minimum de membres ayant décidé la tenue de cette grève n'a pas pu être rempli par les instigateurs.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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