Publié dans Economie

Réouverture des frontières - Air Mauritius ouvre le bal

Publié le vendredi, 22 octobre 2021


Enfin ! Les opérateurs, plus particulièrement ceux dans le secteur du tourisme l’ont attendu depuis des mois. Le tout premier vol commercial depuis la fermeture des frontières au mois de mars 2020 atterrira aujourd’hui, à l’aéroport international d’Antananarivo, en début d’après-midi, vers 14 heures. Ce sera la compagnie Air Mauritius qui ouvrira le bal pour cette réouverture des frontières aériennes de la Grande île. Elle sera la seule compagnie attendue pour ce week-end. D’après les responsables, « environ 130 passagers devront alors débarquer aujourd’hui dans ce premier vol. Ces chiffres sont encore assez bas vu que nous n’avons eu que quatre jours de vente seulement. En tout cas, nous espérons augmenter cela au fur et à mesure ».  Dans tous les cas, pour ce premier vol, un comité d’accueil de la compagnie mauricienne sera sur place pour s’assurer que le protocole sanitaire mis en place par les autorités soit respecté à la lettre, et éviter ainsi tout risque de recrudescence de la pandémie de coronavirus dans le pays. Les autorités locales issues des différents ministères concernés comme le Tourisme ou encore les Transports et la Santé publique seront également sur les lieux pour veiller au grain. Après ce premier vol, Air Mauritius prévoira deux vols hebdomadaires reliant Port-Louis à Antananarivo.  
Madagascar, une destination «sûre»
Toutefois, avec cette réouverture des frontières, il est indispensable de rassurer les voyageurs sur les mesures prises pour offrir un séjour agréable et sécurisé. Rien ne sert de préparer la reprise du secteur tourisme si les touristes ne comptent même pas venir à Madagascar. En effet, le pays a déjà fait évaluer ses protocoles sanitaires par le World Travel & Tourism Council (WTTC). Ce dernier est un important réseau dans le secteur du tourisme mondial dont la mission est de développer le potentiel de croissance inclusive et durable du secteur du tourisme en s’associant aux gouvernements, aux destinations, aux communautés et à d’autres parties prenantes pour stimuler le développement économique, créer des emplois, réduire la pauvreté et assurer la sécurité dans notre monde. Après cette évaluation, Madagascar a donc obtenu le « Safe Travels Stamp » qui reconnaît le pays sur la scène internationale comme étant une destination « sûre », pour la mise en œuvre des protocoles d’hygiène assurant la sécurité sanitaire des voyageurs pendant la pandémie.
Vu que tous les feux sont désormais au vert, les opérateurs espèrent que l’économie pourra redémarrer au plus vite.
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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