Ce groupe ne fonctionne alors pas. C’est pourquoi l’approvisionnement en électricité dans la Capitale et ses environs n’est pas encore revenu à la normale. Le problème a déjà été identifié, la solution aussi. Mais les travaux prendront encore plus de temps que prévu », explique Rivo Radanielina, directeur général par intérim de la Jiro sy Rano Malagasy, hier, au cours d’une conférence de presse en son siège à Ambohijatovo ambony. Si toutefois, ce problème d’Andekaleka persiste, la JIRAMA fera en sorte de réduire les coupures d’électricité, avec l’appui de ses différents partenaires. «L’effacement de la consommation ou l’arrêt de fonctionnement des grandes entreprises durant les heures de pointe, entre 17 et 21 heures, ont grandement contribué à l’atténuation des coupures de courant dans la ville. En effet, ces entreprises ont accepté de ne pas fonctionner durant ces heures de pointe, allégeant ainsi les besoins en énergie. Et nous leur remercions pour leur précieuse collaboration », soutient le premier responsable de la JIRAMA.
Depuis samedi dernier, les quartiers et zones touchés par le délestage se sont largement réduits. « La semaine dernière, 11 départs de coupure ont été prévus. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un. En parallèle, nous veillons à diminuer la durée des coupures. Nous faisons en sorte que cela dure moins d’une heure », détaille Hery Tiana Rabarison, directeur en charge des opérations au sein de la société d’eau et d’électricité.
En tout cas, l’approvisionnement en électricité sur le Réseau Interconnecté d’Antananarivo devrait revenir à la normale à la fin de cette semaine, au plus tard la semaine prochaine. « Des pièces nécessaires à la réhabilitation du groupe doivent être importées, c’est pour cette raison que cela prend autant de temps. Cependant, nous accélérons le pas pour minimiser le désagrément auprès de nos consommateurs », rassure Rivo Radanielina.
De même pour Antananarivo, la JIRAMA essaie de trouver des solutions pérennes concernant l’approvisionnement en électricité que dans les régions. Les problèmes avec les fournisseurs de la compagnie ont notamment été réglés. Et d’ici la fin de l’année, elle compte donc hybrider une vingtaine de centrales afin de limiter la dépendance au thermique.
Rova Randria