Publié dans Economie

Electricité à Antananarivo - L’arrêt ponctuel des grandes entreprises atténue les coupures

Publié le mercredi, 03 novembre 2021

Une demi-heure. C’est La durée moyenne des coupures de courant dans la ville d’Antananarivo à l’heure actuelle. Les problèmes rencontrés à la Centrale hydroélectrique d’Andekaleka ne sont pas encore complètement réglés. « Tous les problèmes au sein de la Centrale sont aujourd’hui réglés sauf un, celui du troisième groupe produisant 30 MW d’électricité.

Ce groupe ne fonctionne alors pas. C’est pourquoi l’approvisionnement en électricité dans la Capitale et ses environs n’est pas encore revenu à la normale. Le problème a déjà été identifié, la solution aussi. Mais les travaux prendront encore plus de temps que prévu », explique Rivo Radanielina, directeur général par intérim de la Jiro sy Rano Malagasy, hier, au cours d’une conférence de presse en son siège à Ambohijatovo ambony. Si toutefois, ce problème d’Andekaleka persiste, la JIRAMA fera en sorte de réduire les coupures d’électricité, avec l’appui de ses différents partenaires. «L’effacement de la consommation ou l’arrêt de fonctionnement des grandes entreprises durant les heures de pointe, entre 17 et 21 heures, ont grandement contribué à l’atténuation des coupures de courant dans la ville. En effet, ces entreprises ont accepté de ne pas fonctionner durant ces heures de pointe, allégeant ainsi les besoins en énergie. Et nous leur remercions pour leur précieuse collaboration », soutient le premier responsable de la JIRAMA.

Depuis samedi dernier, les quartiers et zones touchés par le délestage se sont largement réduits. « La semaine dernière, 11 départs de coupure ont été prévus. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un. En parallèle, nous veillons à diminuer la durée des coupures. Nous faisons en sorte que cela dure moins d’une heure », détaille Hery Tiana Rabarison, directeur en charge des opérations au sein de la société d’eau et d’électricité.

En tout cas, l’approvisionnement en électricité sur le Réseau Interconnecté d’Antananarivo devrait revenir à la normale à la fin de cette semaine, au plus tard la semaine prochaine. « Des pièces nécessaires à la réhabilitation du groupe doivent être importées, c’est pour cette raison que cela prend autant de temps. Cependant, nous accélérons le pas pour minimiser le désagrément auprès de nos consommateurs », rassure Rivo Radanielina.

De même pour Antananarivo, la JIRAMA essaie de trouver des solutions pérennes concernant l’approvisionnement en électricité que dans les régions. Les problèmes avec les fournisseurs de la compagnie ont notamment été réglés. Et d’ici la fin de l’année, elle compte donc hybrider une vingtaine de centrales afin de limiter la dépendance au thermique.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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