Publié dans Economie

Projet « Téléphérique » à Antananarivo - L'avis de la population pris en considération 

Publié le lundi, 06 décembre 2021

Places aux consultations publiques ! L'Office national de l'environnement (ONE) réalise à l'heure actuelle l'évaluation environnementale du dossier d'impact environnemental et social du projet de transport par câble, communément connu sous l'appellation « Téléphérique à Antananarivo». « Cette évaluation se déroule en deux étapes. La première étape concerne la partie technique. Un comité technique d'évaluation est ainsi mise en place pour passer au crible toute la partie technique du projet.

La deuxième partie de l'évaluation se concentrera sur l'impact du projet sur la société. Pour cela, nous faisons participer activement la population à travers diverses consultations publiques pour connaître ses opinions sur le projet. Nous allons donc recueillir les avis du grand public dans les prochains jours », explique Rija Herisolo Rakotoson, directeur général de l'ONE, hier, au Pavé Antaninarenina. 

Ainsi, à partir d'aujourd'hui jusqu'à la fin du mois, tous les habitants des quartiers concernés peuvent déposer leur avis auprès des Fokontany. Mais ils peuvent également contacter l'ONE sur ses réseaux sociaux. « Ils peuvent dire ouvertement ce qu'ils pensent du projet, notamment ce qui devrait être amélioré. Ils ont également le droit d'exprimer leurs doutes et leurs craintes concernant les impacts que pourrait avoir le projet. D'autre part, une réunion publique aura lieu, la semaine prochaine, précisément le 14 décembre, au Gymnase couvert à Mahamasina », rajoute le responsable. Ces consultations publiques sont incontournables, surtout pour un projet de grande envergure comme le transport par câble. En plus des détails techniques, les avis recueillis serviront également d'éléments de base dans la prise de décision. «Il ne faut pas oublier que ces avis composeront le cahier des charges que le projet se devra de respecter à la lettre », note le Dg par interim de l'ONE. En tout, plus d'une vingtaine de quartiers, répartis quand cinq Arrondissements de la Capitale, sont concernés comme Ambatonankanga, Antanimena ou encore Analakely et Analamahitsy. 

Pour la partie technique, l'évaluation a commencé par la présentation en détail du projet par l'équipe de promoteurs, composée du Secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat, des entreprises telles que POMA, Colas, de même que Biotope, le bureau en charge de l'étude d'impact environnemental et social, avec une session de questions/réponses. Des descentes sur sites ont ensuite eu lieu, la semaine dernière. D'autres actions vont également s'en suivre dans ce sens. L'objectif étant de réduire les embouteillages dans la grande ville, tout en améliorant les conditions de vie des habitants. 

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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