Publié dans Economie

Actions RSE - Telma dans la continuité avec Bôndy

Publié le vendredi, 21 janvier 2022

Mis en œuvre depuis 2020, le concept « Un téléphone = Un arbre » de Telma et Bôndy s’est démarqué par son originalité. Deux ans après, le bilan est positif et les deux partenaires étendent le projet dans d’autres Régions. Dans la continuité de sa démarche, Telma poursuit ses actions environnementales avec l’entreprise sociale Bôndy dans la restauration et la préservation des mangroves dans la Commune de Boanamary, Région de Boeny.

Le projet de reforestation de Bôndy et Telma se situe aux abords du fokontany de Maromiandra, Commune de Boanamary, à une quarantaine de kilomètres de Mahajanga. Ce projet consiste dans sa première partie à la plantation de 50 000 arbres, soit 5 hectares de mangroves, laquelle a débuté en décembre 2021. 

En plus des restaurations, Bôndy crée des « chaînes de valeur » et « routes commerciales » pour les produits issus des arbres : fruits, huiles essentielles, produits ligneux et non ligneux. Les exploitants agricoles ont ainsi intérêt à assurer le suivi et la survie des arbres, en collaborant avec Bôndy qui fournit les ressources et propose des programmes de formation. Mais le projet ne s’arrête pas là. En effet, la plus grande partie du travail se situe après la plantation, à travers la mise en place de projets sociaux pour la préservation du site de reforestation. Une analyse des besoins de la population locale a été réalisée pour la mise en place d’AGR (activités génératrices de revenus) qui s’articulent sur 3 piliers : infrastructures, énergie et économie. Le volet « infrastructures » à travers la création de points d’accès à des sources d’eaux potables, le désenclavement par la rénovation des routes et l’amélioration des infrastructures communales. Le volet « énergie » consiste à la mise à disposition de kits solaires comme alternatives au charbon de bois. Et le volet « économie » par la création de 105 emplois, à partir d’un comité de recrutement local, représentatif d’un travailleur par ménage sur 105 ménages.

Cette collaboration entre Bôndy et Telma vise une stratégie sur le long terme pour la bonne réalisation du projet. D’ailleurs, une convention a été signée avec les autorités locales sur une période de 32 ans pour la préservation du site d’une superficie totale de 350 hectares. Cette convention place également la communauté locale au cœur du projet. « La mangrove a un rôle essentiel, aussi bien social qu'écologique, dans la conservation des littoraux », explique Max Fontaine, fondateur de Bôndy. Et de poursuivre : « Tout d’abord, elle limite l’érosion des littoraux due à la houle des vagues. La mangrove possède également une valeur refuge significative et abrite une grande biodiversité animale. Certains poissons viennent s'y reproduire et les crustacés (crabes et crevettes) y assurent leur croissance. Pour finir, les mangroves ont une forte capacité d'absorption du CO2 et participent ainsi à la limitation du réchauffement climatique ».

Hary Rakoto

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff