Publié dans Economie

Ouverture totale des frontières - Le secteur privé dans un élan d’optimisme

Publié le jeudi, 24 février 2022

Bouffée d’air frais. L’annonce en Conseil des ministres de la réouverture des frontières aérienne de Madagascar à partir du 5 mars prochain a été plutôt bien accueillie par les opérateurs du secteur privé en général et ceux du secteur touristique en particulier. Cependant, cette réouverture s’accompagne encore de quelques conditionnalités que les ministères des Transports, du Tourisme et des Affaires étrangères communiqueront ultérieurement. Une annonce qui devient synonyme d’une lueur d’espoir pour les opérateurs économiques dont les activités ont été davantage mises à mal à cause de ces restrictions sur les frontières.

« Nous sommes soulagés et heureux de la décision prise par le Conseil des Ministres, qui a tenu compte des multiples discussions et échanges entre le secteur privé et le Gouvernement. Cette réouverture des frontières ne bénéficiera pas uniquement au secteur du tourisme mais à l'économie malagasy toute entière et aux familles qui ont été séparées. Il nous faudra plusieurs mois avant d'accueillir des touristes proprement dits, mais cette annonce est déjà un grand pas en avant et permet aux opérateurs de se projeter pour la relance », explique un membre de la Confédération du tourisme de Madagascar. 

A la fin des périodes rush de la pandémie, ce groupement du secteur privé a enregistré 38 000 parmi 40 000 employés qui ont été mis directement au chômage technique. Force est de constater que le tourisme local ne suffit plus à relancer le secteur. La réouverture des frontières reste ainsi la seule solution. Les grands établissements hôteliers ont fermé leurs portes au tout début du confinement. Outre la promotion du tourisme local, nous préparons déjà la réouverture des frontières. Mais il faut tout de même adopter les mesures de sécurité nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus. « C'est une bonne nouvelle. Maintenant, il faut que toutes les compagnies aériennes puissent desservir toutes les villes avec aéroports. Même en liaison nationale et de n'importe quelle desserte de départ, même depuis Paris. Sinon, il faudrait également que le test PCR à l'arrivée soit remplacé par un test TDR qui nécessite moins de temps si c’est vraiment nécessaire », suggère Johann Pless, président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar. Une façon pour ces opérateurs d’avancer qu’il est temps de rouvrir pour ne pas cumuler encore plus de retard et appauvrir davantage notre économie. Freiner la pandémie, ce n’est pas juste une question de fermer les frontières. C’est aussi une question d’appliquer les gestes barrières, de ne pas encourager des regroupements massifs, d’appliquer des mesures d’hygiène et surtout de répandre la vaccination pour atteindre cette immunité collective. 

Il faut dire que la promotion du tourisme national n’a pas vraiment permis aux opérateurs dans le reste de l’île de survivre. Les opérateurs, que ce soient les tours opérateurs, les hôteliers, les guides, les restaurateurs et les transporteurs ont déjà suivi une formation relative au protocole sanitaire.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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