Publié dans Economie

Ouverture des frontières - Les compagnies aériennes dans l’inquiétude

Publié le vendredi, 04 mars 2022

Le 5 mars 2022, annoncée en grande pompe. Cette réouverture des frontières, qui a reçu l’aval de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), n’est pourtant pas sans condition. Arrivé à la date butoir, annoncé être le jour de la réouverture totale des frontières aériennes du pays, des opérateurs économiques, touristiques, simples voyageurs et surtout les compagnies aériennes se posent des questions sur les mesures obligatoires auxquelles ils devraient se soumettre.

« Jusqu’à présent, nous n’avons toujours pas eu l’autorisation officielle d’affréter des vols à vocation commerciale. Nous avons un vol prévu pour demain (ndlr : aujourd’hui) mais les autorisations pour ce vol revêt toujours du type des vols de rapatriement », expliquent les responsables d’une compagnie aérienne opérant sur la zone océan Indien. 

Questionné à ce propos, la direction général des transports au sein du ministère des Transports et de la Météorologie d’annoncer la prochaine publication d’un communiqué interministériel qui expliquerait ces mesures obligatoires à prendre, des mesures annoncées en Conseil des ministres, la semaine dernière. Cependant, jusqu’au moment où nous mettons sous presse, cette communication officielle ne nous est toujours pas parvenue. Pour rappel, l’ensemble des groupements de professionnel à l’instar du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), de la Confédération du tourisme et bien d’autres se sont dit être dans l’incompréhension face à ces mesures qui restent floues alors que l’annonce officielle de la date d’aujourd’hui a déjà été proclamée par les plus hautes instances. D’ailleurs, les groupements du secteur privé ont diffusé un communiqué allant dans ce sens pour plaider la réouverture. 

Dans ce communiqué, le secteur privé avance que Madagascar a perdu 90 % de son trafic aérien international et régional entre 2019 et 2021. Près de 3 900 milliards d’ariary de perte ont été enregistrés par le secteur touristique jusqu’à fin 2021 et des dizaines de milliers d’emplois ont été sacrifiés. Reprendre des échanges internationaux fluides, qu’ils soient professionnels ou familiaux, est primordial pour nos entreprises et pour l’attraction des investissements, soutient le secteur privé. Ainsi, le secteur privé plaide désormais pour une réouverture totale des frontières sans contraintes de fréquences imposées aux compagnies aériennes, sans restriction du nombre de lignes aériennes pouvant opérer vers et au départ de Madagascar, et avec des procédures sanitaires allégées pour les passagers à l’arrivée. Mais pour l’instant, la destination « Madagascar » reste encore au point mort malgré les efforts de promotion déjà entamés. 

La Rédaction

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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