Publié dans Economie

Transport aérien - Air France lorgne sur un partenariat avec Air Madagascar

Publié le mercredi, 20 avril 2022

Retour en zone. Selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Air France envisage de reproposer un projet de partenariat avec la compagnie nationale malagasy. Des intentions annoncées à l’occasion d’une visite de l’ambassadeur de France à Anosy, dans les locaux du ministère des Transports hier. « Nous avons tout intérêt à remettre cette compagnie sur les rails. Autrefois, des partenariats entre ces deux compagnies ont déjà été adoptés. Nous avons discuté des possibilités pour la compagnie de bénéficier des expertises d’Air France afin de redresser la gestion de la compagnie nationale entre autres sujet », explique Roland Ranjatoelina, ministre des Transports.

Mais en plus de ce partenariat avec Air France, le ministre a aussi évoqué la possibilité d’un partenariat avec une compagnie Turque qui reste encore à envisager. Pour rappel, Air Madagascar a annoncé sa fusion avec sa filiale domestique Tsaradia. Ensemble, elles formeront alors Madagascar Airlines. Tout le monde se pose ainsi des questions quant au déroulement de cette fusion des deux compagnies. Dans cette concrétisation de la fusion, un plan de croissance est en cours d’élaboration pour assurer le décollage de Madagascar Airlines. Ce plan sera en relation avec le redressement de la compagnie Air Madagascar et Tsaradia car ceci assurera le revenu principal des deux compagnies afin qu’elles puissent honorer leurs dettes avec l’aide du Tribunal de commerce. Par ailleurs, Air Madagascar, dont les dettes s’élèvent à 80 millions de dollars, a déposé le bilan au mois d’octobre de l’année dernière. L’audit mené par la société BearinPoint sur la situation d’Air Madagascar aurait confirmé les différents points faibles qui nécessitent un réel redressement de la compagnie. Ainsi, des inventaires doivent être réalisés via l’intervention des commissaires aux comptes pour pouvoir analyser les dettes. L’Etat a d’ailleurs prévu la suspension de tout contrat qui aurait causé la faillite de cette compagnie aérienne nationale. Après cela, le Conseil des ministres malgache a validé une « procédure collective d’apurement de passif » pour protéger le pavillon national de ses créanciers et entamer des négociations au sujet du remboursement des créances. En parallèle, un plan de départ volontaire a été mis en place et des licenciements économiques ont été effectués. Et les autorités se sont engagées à injecter 3,5 millions de dollars dans la compagnie aérienne pour lui permettre de poursuivre, dans la mesure du possible, ses activités. A l’époque, les autorités ont reconnu que le laxisme et la corruption mais surtout la mauvaise gestion au niveau de cette compagnie aérienne nationale ont existé et entrainé les difficultés actuelles de celle-ci.

Hary Rakoto

 

Fil infos

  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

A bout portant

AutoDiff