Publié dans Economie

Autosuffisance alimentaire - Le programme « Fihariana » sur la ligne de front

Publié le vendredi, 17 juin 2022



En trois années d'existence, les impacts tangibles du programme national de l’entrepreneuriat « Fihariana » sur la vie des Malagasy le confortent dans ses activités allant vers une économie résiliente et une autosuffisance alimentaire. A l’occasion de la participation des représentants de ce programme à la conférence nationale portant sur ce thème, Valérie Zafindravaka, secrétaire exécutive du programme, a expliqué que « L’essence même de "Fihariana" est d'accompagner les agripreneurs malagasy. Grâce aux efforts soutenus des bénéficiaires et des partenaires techniques, une production supplémentaire annuelle de 38.265 tonnes de riz a pu être enregistrée. Des projets sont également en cours de réalisation pour les filières "sucre" et "arachide", respectivement à Vatomandry, Morondava et dans la Région d’Androy. La filière "manioc" présente également un potentiel indéniable en tant qu'alternative à la farine de blé. Ces filières sont prioritaires pour combler le gap entre la consommation nationale et la production locale ». Cette approche « chaîne de valeur » nécessite une consolidation à travers un maillage dense des petites ou moyennes structures productives et la coordination des activités des parties prenantes pour un résultat optimal. Le cas de la filière « lait » témoigne de l'importance de la cohésion entre « Fihariana » et ses partenaires. En effet, le programme intègre dans son appui technique la recherche de débouchés. La collaboration avec l'entreprise Socolait a nettement contribué à l'atteinte des objectifs du produit « Fanoro by Fihariana ».
Filière piscicole
En plus de présenter les réalisations en termes de contribution à l'autosuffisance alimentaire de Madagascar, « Fihariana » a profité de la conférence pour dévoiler son nouveau produit « Fia by Fihariana ». Fia a été conçu pour répondre aux besoins de la population malagasy en matière de consommation de viande. A travers ce produit, « Fihariana » finance l'élevage de tilapias et de carpes dans les Régions d’Itasy, Ihorombe, Sofia, Atsimo-Andrefana, Anosy, Amoron'i Mania, Menabe, Matsiatra-Ambony, Analamanga et Vatovavy. « Fia by Fihariana » se présente donc comme une alternative rentable au bénéfice des éleveurs et des consommateurs de viande. En réalité, Madagascar dispose d’une forte potentialité pour le développement de la pisciculture. Pourtant, à ce jour, ce secteur est sous-exploité dans le pays, faute de structuration et en raison de l’absence de formation et d’équipements de production. Pratiquée en étang ou en rizi-pisciculture, cette activité génère d’importants revenus pour les paysans et est une source d’entrée de devises grâce aux exportations. Quoi qu’il en soit, le programme « Fihariana » est convaincu que l'approche entrepreneuriale est un véritable atout pour matérialiser les richesses du pays.
Hary Rakoto

Fil infos

  • Commémoration du 29 mars et célébration de l’Iftar - Andry Rajoelina condamne les tentatives de diviser les Malagasy
  • Vol d'un minibus Mercedes - Un chauffeur de 53 ans assassiné et démembré
  • Rumeurs de remblayages et démolitions - L’Etat rassure les habitants d’Ambatolampy- Tsimahafotsy
  • Avant le sommet de la COI - Emmanuel Macron sera en visite d’Etat à Madagascar le 23 avril
  • Epidémie de Chikungunya - La Grande île encerclée
  • 5ème sommet de la COI à Antananarivo - Un rendez-vous axé sur la sécurité et la souveraineté alimentaire
  • Kabeso du roi Toera - Le processus de rapatriement à respecter
  • Réseaux sociaux - Le SG du MCC appelle à une utilisation plus responsable
  • ACTU-BREVES
  • Commémoration du 29 mars 1947 - Le sang versé ne sera pas vain
Pub droite 1

Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

A bout portant

AutoDiff