Publié dans Economie

Administration - 5000 postes budgétaires en moins cette année

Publié le mercredi, 22 juin 2022

29 milliards d’ariary en moins sur la prévision initiale de 3266 milliards destinée à couvrir la masse salariale des fonctionnaires seront amputés du budget annuel selon le projet de loi de finances rectificative. Le gros du réajustement s’explique surtout par une réduction de -23,2 milliards d’ariary du crédit alloué aux recrutements suite à la réduction du nombre de dotations de postes budgétaires au titre de 2022. Le nombre d’agents à recruter passant de 22 914 à 17 900.

A la base, en termes de répartition, 20 791 postes devaient être affectés au niveau des ministères prioritaires entre autres, ministère de la Santé publique, ministère de l’Education nationale, ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ministère de la Défense nationale, secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie nationale auprès du ministère de la Défense nationale, ministère de la Sécurité publique, ministre de la Justice. Et 2123 au niveau des autres ministères et institutions pour combler les départs et assurer l’opérationnalisation des projets d’investissement public. Ainsi, après rectification, 17 200 postes budgétaires seront affectés au sein des ministères concernés et ceux 700 dans les autres ministères pour compenser les départs à la retraite, assurer l’opérationnalisation des Projets d’investissement public et satisfaire les besoins en effectif pour le cas des nouveaux ministères.

Priorité à l’éducation

En comparaison, il y a deux ans, 8 000 postes budgétaires ont été réservés à l’enseignement général et l’enseignement technique et professionnel pour l’année 2020. De plus, si en 2019, 4.000 maîtres FRAM et des enseignants autorisés à enseigner ont été recrutés, en 2021, par contre, leur nombre était de 17.500. Cependant, aucun enseignant dans les établissements privés ne fera l’objet d’un recrutement en tant que fonctionnaire. En effet, la priorité de ce département est d’abord de titulariser les maîtres FRAM répartis dans les établissements publics. C’est une logique s’inscrivant dans la politique du ministère pour autant que ces agents subventionnés attendent depuis des années d’être titularisés. Par ailleurs, dans certaines écoles publiques, ils sont plus nombreux à travailler que les enseignants fonctionnaires. Mais rappelons, au passage, qu’à part les maîtresses dans le primaire, les professeurs dans les collèges et lycées cumulent souvent leurs activités. Ils enseignent à la fois dans le public et dans le privé. En outre, le ministère de tutelle ne ménage pas ses efforts dans l’intégration des maîtres FRAM. Notons que 20 000 parmi ces derniers ont déjà bénéficié de cette titularisation à une époque. Pourtant, selon les autorités, cette décision de réduire le budget de recrutement n’impacte en rien l’objectif du Gouvernement de

renforcer les secteurs de l’Education nationale, de la Santé publique, de la Sécurité publique et de la Justice. En effet, la réforme de l’administration publique - surtout au sein du ministère de la Justice ainsi que de l’Education - est un grand défi auquel les dirigeants doivent se focaliser.

Hary Rakoto

 

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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