Publié dans Economie

Energie renouvelable - Mesures incitatives pour attirer les investisseurs privés

Publié le jeudi, 23 juin 2022



Dialogue public-privé. Pour promouvoir davantage les investissements dans le secteur de l’énergie renouvelable, l’Economic Development Board Madagascar, en collaboration avec le ministère de l’Energie avec l’appui du GIZ dans le cadre du projet PERER, ambitionne d’améliorer les mesures incitatives pour attirer les opérateurs du secteur privé à injecter des fonds dans le secteur de l’énergie renouvelable. En effet, l’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques est de plus en plus incontournable pour les pays fortement dépendants des énergies fossiles comme les îles du sud-ouest de l’océan Indien. Par le coût écologique et économique des combustibles fossiles, ces pays se doivent d’accélérer la transition énergétique et de miser davantage sur les énergies durables. Non sans mal. Par ailleurs, si les îles voisines, en matière de transition énergétique, sont beaucoup plus engagées dans des projets de diverses envergures en matière de solaire, d’éolienne, de biomasse, de géothermie ou encore d’énergie marine, Madagascar privilégie davantage l’hydroélectricité en raison de son potentiel important dans ce domaine : les cours d’eau exploitables dans le pays affichent un potentiel de près de 7,8 Gigawatts. De quoi couvrir l’ensemble des besoins de Madagascar, voire au-delà. Cependant, afin de préserver ce potentiel, la Grande île devra faire de la lutte contre le changement climatique une priorité.
Problématique
Ainsi, le dialogue public-privé qui s’est tenu récemment a été précédé d’une réunion du secteur privé qui a permis d’identifier les problématiques rencontrées par les opérateurs ainsi que les pistes de solution et de confirmer les engagements en contrepartie de la mise en place des mesures incitatives. Sur la base des problématiques et des propositions du secteur privé, une réunion public-public a été organisée afin d’aligner la position et les engagements de l’administration avant la rencontre public-privé. A l’issue de ces deux premières consultations, des points de convergence et des points de divergence ont été identifiés et ont conduit à la tenue du dialogue public-privé proprement dit avec des objectifs comme les précisions sur les points de convergence et ont défini un plan d’action pour la mise en œuvre des décisions, les débats sur les points en suspens et/ ou de divergence et un plan d’action de mise en œuvre des décisions. A l’issue des échanges, des résolutions ont été identifiées par rapport à la vulgarisation des mesures incitatives et de la facilitation des procédures comme la mise en place d’un site web dédié à l’énergie renouvelable. A cela s’ajoutent la diffusion des procédures sur les mesures fiscales et douanières, la mise en place d’un guichet unique pour l’énergie renouvelable, la mise à jour de la liste des équipements et matériels bénéficiant d’exonération ou encore la formation des transitaires sur les mesures incitatives ainsi que sur l’accès au financement. De façon unanime, les participants ont reconnu la pertinence des points échangés et des résultats obtenus. Un comité de suivi a été mis en place et a immédiatement planifié les prochaines étapes à réaliser pour concrétiser les résolutions.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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