Publié dans Economie

RN5A - Dernière ligne droite pour l’achèvement des travaux

Publié le mercredi, 10 août 2022

95% de réalisations. C’est ce que viennent de constater le ministre des Travaux Publics Hatrefindrazana Jerry et les délégations du ministère des Travaux publics ayant procédé au suivi de l'avancement des travaux de construction de la Route nationale 5A (RN5A) reliant Ambilobe et Vohémar. Selon le plan géographique, la RN5A partira de la RN6, près du village d’Isesy, pour se terminer à Vohémar. Laissée-pour-compte, la route nationale 5A, reliant deux des Régions les plus riches de la Grande île, fait le cauchemar des camionneurs et de tous les voyageurs dans le Nord.

Le trajet s’effectue, en saison sèche, entre dix à douze heures sur une portion de route d’une centaine de kilomètres seulement. Une durée qui devrait, d’ici peu, se réduire entre deux ou trois heures. Une des artères stratégiques faisant la liaison entre les Régions Sava et Diana, la RN5A est très fréquentée. Elle figure, cependant, dans la liste des gros points noirs des routes nationales de la partie Nord du pays. Une route longue de 152 km qui a été longtemps synonyme d’enclavement et dont il ne reste plus à présent que les finitions comme la peinture et l'installation de la sécurité routière avant la réception technique finale. En effet, c’est une route dont les habitants de la région du Nord se plaignent depuis de nombreuses années voire plusieurs décennies. 

Fin du cauchemar

Une fois la route terminée, la vitesse de référence sur cet axe sera de soixante kilomètres à l’heure. Par ailleurs, soixante-trois Communes où vivent près de trois millions d’habitants bénéficieront directement de l’amélioration de la RN5A notamment en termes de commerce dans la mesure où l’état déplorable de la route complique la circulation des marchandises dans les zones de Sava et Diana. Maintenant, leur déception se transforme en joie car les réalisations, appréciables tout au long de la route, ont indiqué la fin de leur cauchemar. « Le bitume couvrira alors la centaine de kilomètres reliant Ambilobe-Vohémar. Ce qui favorisera la facilitation du commerce de la vanille, l’or ainsi que le secteur touristique dans ces deux Régions », explique le ministre des Travaux publics. Pour rappel, ces travaux sont assurés par l’entreprise China Road and Bridge Corporation (CRBC) et financés par prêts concessionnels d’Exim Bank à hauteur de 155 millions de dollars. Les usagers de cette « piste de l’enfer » Ambilobe-Vohémar rêvent déjà à cette chaussée terrassée large de 8m50 à 12m. Et le long de cette route, cinq ponts seront changés et dix autres réhabilités. Lesdits travaux laissent espérer l’amélioration des conditions de vie des populations du Nord et ce par la croissance économique des deux Régions reliées par la RN 5A, la Sava et Diana.  

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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