Publié dans Economie

Tourisme - Une journée mondiale axée sur la refonte

Publié le mercredi, 28 septembre 2022

Repenser le tourisme. C’est à travers ce leitmotiv qu’a été célébrée, hier, la journée mondiale du tourisme. Ainsi, toutes les parties prenantes sont invitées à s'engager dans la réflexion et à repenser aux actions en faveur d’un tourisme plus responsable, durable, inclusif et résilient. L’économie du tourisme a été durement touchée par la pandémie de coronavirus et par les mesures qui ont été adoptées pour limiter la propagation du virus.  En effet, la pandémie a précipité l’économie du tourisme dans une crise sans précédent, sous l’effet du choc brutal et immense qu’elle a provoqué pour ce secteur. Les mesures adoptées aujourd’hui façonneront le tourisme de demain. Les pouvoirs publics doivent d’ores et déjà réfléchir aux implications de la crise à plus long terme.

Ils doivent, dans le même temps, réussir le virage du numérique, accompagner la transition vers la sobriété en carbone et favoriser la transformation structurelle qui est nécessaire pour forger une économie du tourisme plus forte, plus durable et plus résiliente. Face à ces défis, il s’agit d’ancrer le tourisme dans la durabilité et d’impliquer l’ensemble des acteurs de l’économie bleue pour permettre l'émergence et la diffusion de modèles touristiques vertueux plus respectueux des écosystèmes naturels et de la biodiversité marine et côtière, sobre en carbone et permettant un développement local inclusif et durable. Rassemblant depuis 2010, les représentants des Offices de tourisme et les autorités touristiques de l’océan Indien, l’association « Îles Vanille » visent par exemple à rassembler les destinations de la région afin de valoriser les atouts de plusieurs îles pour un développement touristique commun. Visiter plusieurs îles lors d’un même voyage diminue également les impacts environnementaux du tourisme, pour une meilleure préservation des écosystèmes. L’implication des populations locales dans la prise de décision et la mise en place des politiques de développement du tourisme, la gestion intégrée des zones côtières, l’extension des aires marines protégées ou la priorité donnée à la conservation de la biodiversité font partie des solutions pour suivre la voie d’un tourisme durable et inclusif.

La Rédaction 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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